Sur Sky News jeudi 19 septembre au soir, avait le verbe délié. «Je pense que nous pouvons avoir un accord», a-t-il déclaré.
Selon lui, un accord entre Londres et Bruxelles sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est possible, et la clause du «backstop» («filet de sécurité» visant à éviter le retour d’une frontière en Irlande) pourrait être abandonnée, si tous ses objectifs étaient atteints.
Le président de la Commission européenne a réaffirmé qu’il n’y était pas attaché: «Je n’ai pas une relation érotique au ‘backstop’. Mais si les résultats sont là, je me fiche des instruments», a-t-il affirmé. Avant d’ajouter: «Si les objectifs sont là, tous les objectifs, alors nous n’avons pas besoin du ‘backstop’.»
Jean-Claude Juncker a également qualifié de «plutôt positive» sa avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui exige l’abandon du «backstop».
Dernier rebondissement dans le feuilleton du Brexit: la présidence tournante finlandaise de l’UE a exigé du Royaume-Uni une proposition d’accord écrite sur le Brexit d’ici la fin du mois de septembre pour éviter une sortie sans accord. Un ultimatum rejeté par Londres.