Si j’arrêtais la politique, ce qui décidément n’est actuellement pas dans mes intentions, je continuerais à faire de la politique!

Depuis ma jeunesse et le début de ma vie professionnelle, je n’ai jamais cessé de m’engager pour mes idéaux, que ce soit comme journaliste, député-maire de Dudelange, ministre, président de la Chambre des députés ou citoyen.

Pour moi, la politique est aussi synonyme de bénévolat dans l’intérêt de la société civile.

C’est ainsi que j’éprouve une grande satisfaction d’avoir fait partie, entre autres, des membres fondateurs de l’Action pour la paix dans les années 80, de l’initiative pour la construction de la Rockhal, et d’avoir été coauteur avec du projet visant la réhabilitation des brigadistes internationaux, partis du Luxembourg pour se battre aux côtés des forces républicaines en Espagne (Spueniekämpfer), sans oublier le projet de coopération «Diddeléng Hëlleft asbl» et le Centre de documentation sur les migrations humaines.

Si je devais continuer en politique, j’aimerais devenir président des États-Unis pour en finir avec l’épisode Trump ou, mieux encore, rester ce que je suis actuellement. J’aime mon travail de député, qui me permet de mettre mon expérience au service de la commission parlementaire de la santé et de la commission des institutions.

Mes ambitions sont moins personnelles que celles d’un équipier, de mes jeunes collègues et de mon parti, que je n’ai jamais regretté d’avoir rejoint il y a presque 50 ans.

Trop vieux pour la politique? Non! Jamais trop jeune, ni trop vieux pour faire de la politique au sens noble du terme.