Prospérité Fermière a dévoilé une bouteille de lait connectée avec un QR code, permettant au consommateur de suivre sa trace de la ferme aux magasins. (Photo: Shutterstock)

Prospérité Fermière a dévoilé une bouteille de lait connectée avec un QR code, permettant au consommateur de suivre sa trace de la ferme aux magasins. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Dans une période où le consommateur a de fortes attentes en matière de transparence et de sécurité alimentaire, la technologie blockchain peut être un moyen de rétablir la confiance en garantissant la traçabilité des produits.

Prospérité Fermière dévoile ainsi une bouteille de lait connectée avec un QR code, permettant au consommateur de suivre sa trace de la ferme aux magasins. Pour cela, la marque, propriété du groupe Ingredia, utilise la chaîne de blocs, technologie de stockage de données réputée infalsifiable, afin d’assurer aux consommateurs que toutes les promesses du lait écoresponsable Via Lacta sont respectées.

De l’absence d’OGM à la durée de pâturage minimale de 170 jours par an et par vache, tout est contrôlé par un audit digital en temps réel. Une fois inscrites dans la blockchain, les informations ne sont plus modifiables. Mise au point avec Connecting Food, spécialisée dans l’agroalimentaire, cette bouteille de lait connectée donne aux consommateurs l’accès à un produit conçu en toute transparence.

D’après les résultats d’une étude de Microsoft menée dans 25 pays, 42% des adolescents trouvent que leurs parents les exposent trop sur les réseaux sociaux. 11% d’entre eux estiment que c’est un gros problème et craignent d’être exposés à des risques en ligne.

Cette étude, qui vise à encourager des interactions en ligne plus saines et plus respectueuses entre les utilisateurs, n’a pas révélé de corrélation entre le comportement des parents en ligne et l’exposition des jeunes à un potentiel danger. Cependant, Microsoft met en garde les familles et préconise de ne pas révéler d’informations comme les noms et prénoms, les dates de naissance, les adresses, les photos privées, qui pourraient être utilisées à mauvais escient.

Toutefois, même si beaucoup d’adolescents pointent du doigt les publications de leurs parents les concernant, 80% d’entre eux estiment que ce sont leurs parents qui adoptent le meilleur comportement sur les réseaux sociaux, et 48% d’entre eux font appel à leurs parents pour obtenir de l’aide face à un risque en ligne. Les résultats complets de l’étude seront disponibles lors de la Journée internationale pour un internet plus sûr, le 11 février 2020.

UberEats, Deliveroo, Foodora… Tous sont réputés pour imposer des conditions de travail discutables aux livreurs, et refuser de les reconnaître comme salariés. Face au ras-le-bol international des travailleurs indépendants, au Japon et en Norvège sont nés les premiers syndicats pour défendre les droits des livreurs dans ces sociétés.

Leurs revendications: des conditions de travail plus sûres et plus stables, des indemnisations d’accident de travail et des assurances chômage. Fin septembre, après une grève de cinq semaines en Norvège, les livreurs de Foodora ont réussi à conclure un accord qui garantira à environ 600 travailleurs l’indemnisation du matériel utilisé sur le lieu de travail (jusqu’ici à la charge du livreur) et une augmentation annuelle de salaire d’environ 1.647 dollars. Au Japon, un programme d’indemnisation des victimes a été mis en place au début du mois d’octobre.

Au Canada ou aux États-Unis, les auto-entrepreneurs n’ont pas le droit de créer de syndicat. Mais la nouvelle loi californienne baptisée AB5, qui reclassera les livreurs comme salariés, pourrait bien contribuer à ce changement. Au cours de l’année dernière, de nombreuses manifestations ont été organisées aux États-Unis, en Europe et en Asie pour faire évoluer les conditions de travail dans ce secteur d’activité.

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