Retournement de situation chez Guardian. Après l’arrêt d’un four et le désir de licencier 44% de ses effectifs, Guardian est sur le point d’annoncer un investissement conséquent pour ses sites de production au Luxembourg. (Photo: Jan Hanrion/archives Maison Moderne)

Retournement de situation chez Guardian. Après l’arrêt d’un four et le désir de licencier 44% de ses effectifs, Guardian est sur le point d’annoncer un investissement conséquent pour ses sites de production au Luxembourg. (Photo: Jan Hanrion/archives Maison Moderne)

Après une année 2020 marquée par un conflit social rude, Guardian va présenter des nouvelles positives pour son avenir luxembourgeois.

En fin de matinée,  (LSAP), ministre de l’Économie, et Guus Boekhoudt, vice-président exécutif de Guardian Glass et directeur général de Guardian Europe, vont tenir une conférence de presse «sur l’avenir de Guardian au Luxembourg».

Un important investissement sans doute annoncé

Pour le moment, le ministère et la direction du fabricant de verre se réservent la primeur de l’annonce. Mais selon une personne proche du dossier contactée par Paperjam, «il s’agit d’une annonce très positive». Une autre personne proche du dossier souligne «qu’un important investissement doit être annoncé lors de cette conférence de presse». 

Une annonce qui va trancher avec . L’été dernier, le spécialiste du verre, implanté au Luxembourg depuis 1989, avait annoncé un plan social avec la volonté de licencier 201 salariés sur les 453 que compte le pays. 

Une décision résultant de la volonté de l’entreprise américaine de fusionner ses sites de Bascharage et de Dudelange après . Une manœuvre rejetée par la délégation du personnel des deux sites, d’autant plus que dans le même temps, Guardian inaugurait un site de production important en Pologne. Sur le pied de guerre, et en usant des nombreux outils sociaux comme le prêt de main-d’œuvre ou encore le départ en retraite anticipée.

Au fil des mois, la liste des salariés sur un siège éjectable a progressivement diminué, passant de 201 à 35 salariés entre septembre et novembre 2020. En décembre dernier, après des semaines de négociations très rudes entre la direction et les syndicats, et le début d’une procédure de grève, Guardian annonçait la suspension des licenciements pendant quatre mois.