Guardian avait annoncé que la rénovation de son four de Dudelange devait coûter 100 millions. Décision a finalement été prise de l’éteindre. (Photo: Paperjam/Archives)

Guardian avait annoncé que la rénovation de son four de Dudelange devait coûter 100 millions. Décision a finalement été prise de l’éteindre. (Photo: Paperjam/Archives)

Le bras de fer est entamé entre les syndicats, dont l’OGBL, et la direction de Guardian Glass. Cette dernière pense que malgré un plan de maintien de l’emploi, des licenciements seront inévitables, et veut discuter d’un plan social. Imbuvable pour l’autre camp.

La situation se tend entre Guardian Glass et les syndicats, dont l’OGBL. La direction de l’entreprise a en effet confirmé son intention de commencer à discuter d’un plan de maintien de l’emploi (PME), mais aussi d’un plan social. 201 des 453 postes actuels vont être supprimés, et Guardian Glass estime que des licenciements seront inévitables.

Imbuvable pour l’OGBL, qui déplore le temps perdu ces derniers mois et le silence des cadres de l’entreprise. «Jusqu’à aujourd’hui, Guardian tournait autour du pot et ne voulait rien dire concernant le futur de tous les salariés. Cette attitude déplorable n’est pas propice à un bon dialogue social et annonce des négociations difficiles que l’OGBL entend mener afin de sauver les emplois et garantir l’avenir des deux sites», indique le syndicat par communiqué.

Extinction du four de Dudelange

De plus, le syndicat regrette qu’aucune annonce n’ait été faite au sujet des investissements à Dudelange et à Bascharage. Mais aussi que «le gouvernement et les ministères compétents n’aient pas encore pris de position concernant ce dossier».

Pour rappel, Guardian Glass a  et fusionner ses entités luxembourgeoises. , même si .