La Commission européenne a conclu que deux régimes en faveur de ses entreprises locales étaient «nécessaires, appropriés et proportionnés pour remédier à une perturbation grave de l’économie». Les mesures de l’encadrement temporaire décidé par l’Europe étant respectées, elle a donc donné son accord pour leur mise en application.
Hôtels, restaurants, opticiens, coiffeurs…
Il s’agit ici d’aides , qui se déclinent en deux régimes. Le premier, doté d’un budget estimatif de 200 millions d’euros, sera ouvert aux entreprises de toute taille opérant dans certains secteurs parmi lesquels les hôtels, les restaurants et les services d’organisation de voyages et d’événements. Ces entreprises peuvent en bénéficier si elles ont connu une baisse de leur chiffre d’affaires d’au moins 25% en raison de la pandémie de Covid-19 au cours du premier semestre de 2020 et si cette situation est appelée à perdurer au cours du second semestre de 2020.
Le second régime d’aides, doté d’un budget estimé à 60 millions d’euros, sera ouvert aux moyennes, petites et microentreprises exploitant des magasins de détail ou offrant certaines catégories de services tels que les coiffeurs, les opticiens, les stylistes et les services de nettoyage à sec et de blanchisserie. Ces entreprises peuvent en bénéficier si elles ont dû suspendre leurs activités ou ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires d’ en raison de la pandémie.
Répondre aux besoins de liquidités
L’objectif de ces régimes d’aides est de répondre aux besoins soudains de liquidités auxquels sont confrontées certaines entreprises à la suite de la pandémie, et de les aider ainsi à poursuivre leurs activités pendant et après celle-ci.
La Commission a estimé que les régimes proposés par le Luxembourg étaient conformes aux conditions énoncées dans l’encadrement temporaire, notamment le fait que l’aide ne dépasse pas par entreprise.