Les interfaces cerveau-machine (ICM) en cours de réalisation permettraient, à terme, de lire dans les pensées et d’améliorer la mémoire. (Photo: Shutterstock)

Les interfaces cerveau-machine (ICM) en cours de réalisation permettraient, à terme, de lire dans les pensées et d’améliorer la mémoire. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

La Californie s’apprête à valider, mi-septembre, le projet de loi AB5, qui oblige certaines entreprises à requalifier les travailleurs indépendants en employés. Mais le projet, qui a pour objectif de protéger les travailleurs et de leur garantir un salaire minimum, ne fait pas l’unanimité. Certaines entreprises, comme Uber ou Lyft, s’opposent radicalement à cette loi. En effet, si le statut d’indépendant venait à être supprimé, cela coûterait environ 500 millions de dollars par an pour Uber, et 290 millions pour Lyft. Plusieurs entreprises ayant des travailleurs indépendants ont menacé d’investir, afin de parrainer un projet de loi concurrent. Une chose est sûre, la bataille juridique commence seulement.

Facebook et Neuralink développent des interfaces cerveau-machine (ICM) permettant une liaison directe du cerveau humain à un ordinateur en utilisant l’intelligence artificielle. À terme, ces ICM permettront de lire dans les pensées et d’améliorer la mémoire. Si le développement de ces interfaces a officiellement pour but de soigner des maladies comme l’alzheimer, ou encore d’aider les paraplégiques à communiquer, cela pose tout de même un problème d’éthique, à savoir: la protection de la vie privée et l’empêchement de leur utilisation comme outil de surveillance. Selon un rapport de la Royal Society, d’ici 2040, vous pourriez recevoir des «cartes neuronales» de ce que son émetteur voit, entend ou goûte.

Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, a pris sa retraite hier. Fondée en 1999 à Hangzhou, en Chine, l’entreprise a su s’imposer au fil du temps comme un leader mondial du e-commerce, mais aussi des technologies. Après le développement de la plate-forme de vente en ligne Taobao en 2003, puis Alipay, la plate-forme de paiement via QR codes, en 2004, Alibaba fait sa première introduction en bourse à Hong Kong en 2007 et se lance dans le cloud computing deux ans après. Hier, Jack Ma a laissé entre les mains de son successeur, Daniel Zhang, une entreprise évaluée à plus de 460 milliards de dollars.

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