Porte-voix de ceux qui pensent que les Gafa devraient être démantelés, la sénatrice Elizabeth Warren trouvera un Mark Zuckerberg déterminé à ne pas se laisser faire. (Photo: Shutterstock)

Porte-voix de ceux qui pensent que les Gafa devraient être démantelés, la sénatrice Elizabeth Warren trouvera un Mark Zuckerberg déterminé à ne pas se laisser faire. (Photo: Shutterstock)

Alors que la campagne pour la présidentielle américaine a démarré, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, s'inquiète des velléités de certains candidats de démanteler les géants des technologies. Et se dit prêt, en off, à attaquer le gouvernement américain.

Les géants des technologies sont-ils trop puissants? Menacent-ils la démocratie? Oui, clairement, pour Elizabeth Warren. La sénatrice démocrate du Massachusetts ne cache pas son intention de démanteler les Amazon, Google et autres Facebook si elle était élue pour remplacer Donald Trump.

«Vous avez quelqu’un comme Elizabeth Warren qui pense que la bonne réponse est de démanteler les entreprises... Si elle est élue présidente, je parie que nous irons devant les tribunaux et que nous gagnerons ce procès. Ce que je veux dire est que je ne veux pas d’un procès majeur contre notre propre gouvernement. Ce n'est pas une situation dans laquelle on souhaite se retrouver. Nous nous soucions de notre pays et nous voulons travailler avec notre gouvernement pour faire de bonnes choses. Mais au bout du compte, si quelqu'un essaie de menacer quelque chose d’existentiel, alors il faut faire opposition, se battre», lance-t-il dans un des extraits audio.

: «Ce qui serait vraiment nul, c’est le fait de ne pas corriger un système corrompu qui permet à des entreprises géantes comme Facebook de se livrer à des pratiques anticoncurrentielles illégales, de bafouer le droit à la vie privée des consommateurs et de s’esquiver à répétition quant à leur responsabilité de protéger notre démocratie.»