Daniel Hussin: «Le Cercle veut créer et développer des liens avec le monde des affaires et donc avec les sociétés implantées dans les deux Luxembourg.» (Photo: DR /Archives)

Daniel Hussin: «Le Cercle veut créer et développer des liens avec le monde des affaires et donc avec les sociétés implantées dans les deux Luxembourg.» (Photo: DR /Archives)

Le Paperjam Club accueille un nouveau membre: Cercle européen Pierre Werner. Présentation en trois questions.

Pouvez-vous, en quelques mots, résumer l’activité de votre société?

Daniel Hussin. – «À l’origine, en 1987, il s’appelait ‘Cercle européen perspectives et réalités frontalières’ et il a été fondé par des personnalités du Grand-Duché de Luxembourg et de la Province belge de Luxembourg, parmi elles Pierre Werner et Jacques Santer, Charles-Ferdinand Nothomb et Joseph Michel, pour n’en citer que quelques-unes.

Le Cercle a pour but de renforcer les relations entre les deux Luxembourg, qui ont une histoire commune de plusieurs siècles.

Les fondateurs de notre Cercle ont été les pionniers de la coopération territoriale au sein de la Grande Région et étaient particulièrement attachés à la coopération belgo-luxembourgeoise, sur des sujets tels que l’enseignement, les soins de santé, l’eau, la forêt, l’environnement, les questions liées aux frontaliers, les transports et bien sûr la sidérurgie.

Avec aujourd’hui comme devise ‘Deux Luxembourg, une ardeur sans frontières’, le Cercle base son action sur l’unité de destin et sur des ponts encore à construire entre les deux Luxembourg.

Les réunions du premier semestre 2019 avec les communes belges et luxembourgeoises en constituent encore un bel exemple. 70 communes au total ont été invitées, 48 ont répondu à notre invitation.

Le bilan de ces réunions sera dressé lors du colloque du 22 novembre 2019 à Aubange, avec pour thème principal ‘la mobilité’. Invitation à tous. Inscription via notre site internet: .

Vous venez de rejoindre le Paperjam Club. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à le faire?

«À l’avenir, notre politique sera de développer nos actions non seulement dans le sud, mais dorénavant aussi dans le nord des deux Luxembourg et de renforcer nos liens en Province de Liège – avec la Communauté germanophone de Belgique – qui a rejoint notre mouvement il y a quelques années. Car le Grand-Duché de Luxembourg attire près de 8.500 frontaliers issus de la Province de Liège.

Notre volonté est d’être toujours plus visible dans nos actions, non seulement dans les deux Luxembourg, mais aussi en Grande Région. Le Club nous offre cette possibilité de communication.

Qu’y recherchez-vous? Et que pensez-vous pouvoir proposer aux membres que vous allez y rencontrer?

«Le Cercle est un acteur de longue date dans les relations belgo-luxembourgeoises et tient à continuer à sensibiliser non seulement les responsables politiques – au fil des élections – mais aussi les principaux acteurs économiques des deux Luxembourg.

Le Cercle veut créer et développer des liens avec le monde des affaires et donc avec les sociétés implantées dans les deux Luxembourg.

Notre cible est toujours la population des deux Luxembourg, mais visera plus spécifiquement un renforcement des contacts avec les Belges résidant au Grand-Duché de Luxembourg (plus de 20.000) et bien sûr les frontaliers belges vers le Luxembourg (48.000 à ce jour).»