L’échevin au Commerce Serge Wilmes (CSV) le répète: «La Ville aide les commerçants de la Gare et de l’avenue de la Liberté, mais ne peut pas tout faire.» (Photo: Marc Blasius / Maison Moderne)

L’échevin au Commerce Serge Wilmes (CSV) le répète: «La Ville aide les commerçants de la Gare et de l’avenue de la Liberté, mais ne peut pas tout faire.» (Photo: Marc Blasius / Maison Moderne)

Les commerçants de l’avenue de la Liberté et du quartier Gare ne cessent de tirer la sonnette d’alarme: les travaux en cours et leur lot de désagréments seront peut-être fatals pour certains. L’échevin au Commerce, Serge Wilmes (CSV), souhaite que l’État prenne ses responsabilités.

Les travaux en cours dans le quartier Gare et avenue de la Liberté . La Ville est-elle consciente de la situation difficile vécue là-bas?

. – «Oui, car nous nous rendons régulièrement sur le terrain et allons à leur rencontre. La situation est en effet extrêmement compliquée. La Ville a donc pris des initiatives: nouvelles lignes de bus, navettes, régulation des feux de circulation, animations,

La Ville de Luxembourg n’a aucun intérêt à ce que 10 commerçants de la Gare ferment leur porte! Mais elle ne peut pas tout faire, et l’État doit aussi assumer sa part de responsabilité.

Pourquoi l’État?

«La Ville est actionnaire de Luxtram pour un tiers, et nos représentants alertent les responsables de la société sur les difficultés des commerçants. Mais c’est l’État qui est actionnaire à hauteur des deux autres tiers.

Je n’entends pas le ministre des Travaux publics et de la Mobilité,  (Déi Gréng), intervenir à ce sujet. Alors qu’on l’entend beaucoup pour vanter les vertus du tram. J’attends de sa part une action rapide, qu’il ne se dégonfle pas. Je ne vais pas poser une question parlementaire à ce sujet, mais je lui dirai cela en face, si l’occasion se présente.

Qu’attendez-vous de sa part alors que Luxtram dispose d’un comité d’indemnisation?

«Je demande un traitement humain des commerçants du quartier Gare, pas un traitement technocratique. Actionnaire majoritaire, l’État a les moyens de faire pression pour que les procédures aillent plus vite. Les commerçants ont besoin d’être indemnisés rapidement, c’est évident.»