L’Espagne entend déployer une flotte d’automates capables d’interagir avec les patients se soumettant à un dépistage du coronavirus. (Photo: Shutterstock)

L’Espagne entend déployer une flotte d’automates capables d’interagir avec les patients se soumettant à un dépistage du coronavirus. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Afin de rentabiliser leurs vols en pleine pandémie, des compagnies américaines et britanniques optent pour le transport de marchandises. Le 20 mars, American Airlines a fait voler à destination de Francfort, en Allemagne, un Boeing 777-300 à pleine capacité, mais pourtant sans passagers. Depuis 36 ans, le pays n’avait pas opéré un vol de fret à 100%.

Celui-ci est alors chargé de 14 palettes de marchandises dont du matériel médical, pour soutenir la supply chain européenne dans sa lutte contre le covid, ou encore des colis liés à l’e-commerce. Des compagnies comme Delta et Luftansa commencent à convertir leurs lignes.

En effet, elles y voient un moyen d’amortir les pertes économiques liées à deux phénomènes: l’arrêt quasi total du transport de personnes du fait du Covid-19, mais aussi la nécessité pour elles de maintenir leurs vols pour ne pas perdre les créneaux horaires qui leur sont dédiés dans les aéroports (au nom de la règle du «use-it-or-lose-it»).

«Le monde post Covid-19 sera encore plus segmenté qu’auparavant avec d’un côté les entreprises qui auront entrepris la Transition for Good et de l’autre, celles qui ne se seront pas emparées du sujet.» Par cette phrase, Vincent Ducrey, CEO du HUB Institute, souligne la montée en puissance des enjeux environnementaux et sociétaux qui poussent les marques de la grande consommation à se repenser.

Et pour cause: il en va de leur image et de leur attractivité. Pour échanger autour du sujet, le HUB Institute organisait lundi 23 mars un HUBTALK en ligne dédié au sujet. Retrouvez dès à présent l’ensemble des interventions en vidéo ici.

L’Espagne entend déployer une flotte d’automates capables d’interagir avec les patients se soumettant à un dépistage du coronavirus. L’objectif est double: tout d’abord réduire le degré d’exposition des personnels soignants au virus (ils représentent déjà 12% des personnes infectées dans le pays), mais aussi quadrupler la capacité de dépistage (plafonnant actuellement à 20.000 tests par jour).

Lors de sa conférence de presse, Raquel Yotti, directeur de l’Institut de la santé Carlos III (à Madrid) n’a pas détaillé le type de machine qui serait exploitée par le pays. Reste que d’autres initiatives de robotisation sont déjà à l’œuvre, notamment en Chine où le très récent hôpital dédié au coronavirus intègre déjà de nombreux bots dans ses équipes (prise de la température corporelle, distribution alimentaire…)

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