«En son temps, Christophe Colomb aurait pu vous faire cette réponse: ‘Lancer sa start-up c’est un peu comme mettre le cap à l’ouest en ayant la certitude d’arriver en Inde et une forte probabilité d’accoster dans un nouveau monde’…» (Photo: GoWork&Co)

«En son temps, Christophe Colomb aurait pu vous faire cette réponse: ‘Lancer sa start-up c’est un peu comme mettre le cap à l’ouest en ayant la certitude d’arriver en Inde et une forte probabilité d’accoster dans un nouveau monde’…» (Photo: GoWork&Co)

En amont de l’événement «Start-up Stories: Round 5» organisé par le Paperjam Club en partenariat avec Lorntech et parrainé par la Bil, le jeudi 21 novembre au 112 (Terville), l’un des start-upper, Régis Talidec, (GoWork&Co) nous explique sa vision de l’entreprise.

D’où vous est venue l’idée de votre start-up?

Régis Talidec.- «Nous avions des besoins ponctuels d’espaces de travail, pas forcément aux mêmes endroits, ni dans les mêmes villes, parfois pour des rendez-vous clients et à d’autres moments pour travailler en groupe.

Les espaces de coworking traditionnels ne nous offraient pas la flexibilité ni l’agilité dont nous avions besoin et nous nous retrouvions donc parfois dans des cafés des hôtels et des restaurants. Ces lieux proposaient un niveau de service suffisant (wifi, table, chaise, consommations…), mais nous n’étions jamais sûrs d’y trouver de la place ni les meilleures conditions pour travailler. Entre collègues on s’arrange, mais avec un client, c’est parfois un peu délicat de devoir se rabattre sur un plan B à la dernière minute!

Il nous fallait donc anticiper et sélectionner les bons espaces à l’avance. Et ce qui était bon pour nous le serait forcément pour les autres.

De là nous est venue l’idée de créer GoWork&Co. Un service de mise en relation qui permet à des télétravailleurs nomades de réserver facilement des créneaux horaires dans des espaces faisant partie d’un réseau d’établissements désireux de rentabiliser leurs mètres carrés disponibles et de s’ouvrir à un nouveau type de clientèle.

En parallèle, nous basant sur les formats d’abonnement des opérateurs téléphoniques, nous avons développé des offres sans engagement donnant un accès illimité à l’ensemble des espaces partenaires du réseau et une gamme d’offres et de services exclusifs réservés à nos abonnés.

Quelles sont les qualités nécessaires pour lancer sa start-up?

«Pour lancer sa start-up, il faut avoir une âme d’entrepreneur aventurier, avoir envie de faire bouger les lignes, convaincre des dizaines de personnes de vous soutenir financièrement et de vous accompagner dans votre entreprise, savoir s’entourer des meilleures compétences, car la réussite n’est jamais personnelle, avoir une ambition collective et faire preuve d’humilité en permanence.

Pour aller au bout de l’aventure et garder l’envie, il faut avoir une vision et savoir la partager, se projeter au-delà de la routine pour ne pas s’enliser dans son lot d’aléas et d’obstacles quotidiens, se protéger des bonnes âmes qui vous prédisent que ça ne marchera jamais, que quelqu’un d’autre y a déjà pensé (so what? do it better!), savoir digérer les querelles intestines et les coups de gueule qui vont avec.

En son temps, Christophe Colomb aurait pu vous faire cette réponse: ‘Lancer sa start-up c’est un peu comme mettre le cap à l’ouest en ayant la certitude d’arriver en Inde et une forte probabilité d’accoster dans un nouveau monde’…

On entend souvent qu’il est essentiel de faire des erreurs. Qu’en pensez-vous?

«Ce n’est pas tant qu’il soit essentiel d’en faire. Quand on expérimente, c’est inéluctable. Ce sont des variables qui font partie du jeu, qui enrichissent. Elles forgent les esprits, rendent les succès encore plus savoureux et renforcent les équipes, et les individus, qui savent en tirer parti.»

Vous pouvez vous inscrire à l’événement «Start-up Stories: Round 5» sur le site du    

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