38% des Européens ont épargné plus que prévu en 2020 pour cause de pandémie. (Photo: Shutterstock)

38% des Européens ont épargné plus que prévu en 2020 pour cause de pandémie. (Photo: Shutterstock)

Dans l’édition 2021 de son étude «Global Investor Study», Schroders estime que l’accent mis sur l’épargne et le bien-être financier devrait être une conséquence durable de la pandémie.

, et pour réaliser cette étude, ses équipes ont sondé 23.000 personnes dans 32 pays.

Premier enseignement: 46% des sondés épargneront davantage une fois que les restrictions sanitaires auront été levées. Un sentiment qui est plus prononcé parmi les investisseurs âgés de 18 à 37 ans que dans la moyenne.

Cette approche prudente, on la retrouve également sur les perspectives de retraite des investisseurs. 58% des retraités à travers le monde sont désormais plus prudents concernant les dépenses de leur épargne retraite, tandis que 67% des personnes toujours en activité souhaitent épargner davantage en vue de leur retraite.

L’étude relève également que 74% des investisseurs dans le monde ont passé plus de temps à réfléchir à leur bien-être financier depuis la pandémie, ceux qui se considèrent comme des experts chevronnés étant les plus concernés. Un phénomène particulièrement marqué en Asie. Enfin, les investisseurs dans le monde entier sont désormais plus susceptibles de vérifier leurs investissements au moins une fois par mois, à 82% contre 77% en 2019.

Les Européens les plus concernés par l’épargne de précaution

«La pandémie a renforcé notre sentiment d’incertitude et remis en question notre capacité à appréhender les risques, ce qui se traduit pour beaucoup d’entre nous par une plus grande anxiété et une impression de perte de contrôle. Ces sentiments se reflètent clairement dans les résultats de notre étude, les investisseurs se concentrant de plus en plus sur l’épargne, le suivi des cotisations de retraite et la vérification plus fréquente de leurs investissements», explique Wim Nagler, directeur des ventes Belgique et Luxembourg chez Schroders, qui se réjouit du fait que la pandémie a conduit à accorder plus d’importance à la planification financière et au bien-être financier en général à l’échelle mondiale.

En 2020, ce sont 32% des investisseurs dans le monde qui ont épargné plus qu’ils ne l’avaient prévu. Un chiffre qui s’explique par la diminution des dépenses non essentielles, comme les sorties au restaurant, les voyages et les loisirs. En Europe, cette proportion a atteint 38%, contre 28% en Asie et 27% aux États-Unis. Parmi les investisseurs qui n’ont pas été en mesure d’épargner autant que prévu, 45% des répondants ont cité la baisse de leurs revenus professionnels comme principale raison.

Ce sont les investisseurs aux États-Unis, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni qui devraient être les plus susceptibles d’augmenter leurs dépenses une fois les mesures de confinement levées. À l’opposé, les investisseurs les plus prudents résident au Japon, en Suède et à Hong Kong.