Tous les mardis et jeudis, un groupe d’employés d’EY Luxembourg quitte le Kirchberg en courant pour rejoindre la forêt toute proche. (Montage: Maison Moderne)

Tous les mardis et jeudis, un groupe d’employés d’EY Luxembourg quitte le Kirchberg en courant pour rejoindre la forêt toute proche. (Montage: Maison Moderne)

Travailler chez EY, au cœur du Kirchberg, n’empêche pas de s’évader en courant dans les bois le temps de midi. Antoine Le Bars, associé et runner averti, nous explique la voie à suivre.

Où que l’on travaille dans la capitale, la nature n’est jamais très loin. La preuve, encore, avec deux associés d’EY, logés au beau milieu de l’avenue Kennedy, sur le Kirchberg. «Nous sommes à peine à 10 minutes de la forêt», confirme Antoine Le Bars, associé et auditeur financier.

Avec son collègue Fernando Longares, associé Fiscalité, ils ont initié un petit groupe de runners qui se rejoignent les mardis et jeudis sur le temps de midi. «J’ai commencé ces entraînements il y a 8-9 ans, j’étais alors au début de ma carrière», explique Antoine. «D’autres se sont joints à moi, et aujourd’hui, nous formons un groupe de base de quatre personnes, auquel viennent de temps en temps s’ajouter d’autres adeptes de la course à pied.»

Un groupe à géométrie variable chez EY Luxembourg, mais l’idée est de monter un vrai «running club EY». (Photo: DR)

Un groupe à géométrie variable chez EY Luxembourg, mais l’idée est de monter un vrai «running club EY». (Photo: DR)

Quittant le QG du Kirchberg, le groupe se dirige généralement vers le siège de RTL, et, de là, vers les forêts proches. À l’occasion, le groupe emprunte la piste cyclable vers Senningerberg pour rejoindre l’aéroport.

«Nous partons en général pour des boucles de 10 à 12km», explique le jeune associé. «Nous avons cinq ou six parcours-types. Le mardi, nous courons à plus faible allure, mais le jeudi, nous nous imposons régulièrement des séances de fractionné.»

Vers un entraînement dirigé

Actuellement, les collègues formatent eux-mêmes leurs entraînements. Mais, à terme, leur objectif serait de trouver un coach extérieur et de créer un «running club EY» en étalant les groupes sur la semaine, selon le niveau.

«On voit en tout cas une grande adhésion du personnel lors de l’ING Marathon, où nous parvenons à rassembler généralement plus de 60 coureurs», poursuit Antoine Le Bars.

Une adhésion qu’il aimerait retrouver lors des entraînements hebdomadaires. «Nous faisons des métiers stressants et assez sédentaires. Faire du sport est donc important. Ce n’est évidemment pas toujours facile de s’arranger avec son agenda, mais ça exige surtout un peu de rigueur.» Le sien est en tout cas bloqué tous les mardis et jeudis sur le temps de midi, sauf urgences.

Cet article est issu de la newsletter Paperjam Running, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité du running au Luxembourg. .