Thomas Kauffmann: «Notre philosophie, c’est qu’on est plus fort à plusieurs, et c’est pourquoi nous rejoignons le Paperjam Club.» (Photo: Ecpat Luxembourg)

Thomas Kauffmann: «Notre philosophie, c’est qu’on est plus fort à plusieurs, et c’est pourquoi nous rejoignons le Paperjam Club.» (Photo: Ecpat Luxembourg)

Le Paperjam Club accueille un nouveau membre: Ecpat Luxembourg. Présentation en trois questions.

Pouvez-vous, en quelques mots, résumer l’activité de votre société?

Thomas Kauffmann. – «Ecpat Luxembourg est une ONG de développement fondée en 1995, placée sous le Haut Patronage de Son Altesse Royale la Grande-Duchesse et agréée par le ministère des Affaires étrangères.

Sa mission, dans les pays où elle intervient, est de protéger les enfants contre toute forme d’exploitation sexuelle. Pour y arriver, notre association gère, avec des partenaires locaux en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud, des projets de protection et de réhabilitation des enfants victimes et vulnérables.

De plus, dans ces deux régions du monde ainsi qu’au Luxembourg, nous développons des activités de prévention et de sensibilisation, de plaidoyer auprès des autorités et de recherche pour connaître au mieux ce que nous combattons.

Sur les 20 dernières années, ce sont plus de 400.000 enfants qui ont été les bénéficiaires directs des quelques 22 projets développés dans plus de 30 pays et avec plus de 50 partenaires. Ces chiffres sont sans compter les bénéficiaires indirects que sont leurs familles, leurs communautés et la société tout entière dans laquelle ils vivent.

Vous venez de rejoindre le Paperjam Club. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à le faire?

«Notre méthodologie d’action est basée entièrement sur le partenariat et les synergies. Notre philosophie, c’est qu’on est plus fort à plusieurs, et c’est pourquoi nous rejoignons le Paperjam Club. D’autres associations nous ont parlé des avantages à être membre et ainsi à élargir nos partenariats et collaborations.

Le nombre et la diversité des membres, des événements organisés ainsi que des formations proposées nous ont également motivés à nous inscrire.

Enfin, le Paperjam Club semble être très dynamique et cela a été une motivation supplémentaire.

Qu’y recherchez-vous? Et que pensez-vous pouvoir proposer aux membres que vous allez y rencontrer?

«Nous cherchons à élargir notre base de partenariat et à diffuser le plus possible notre travail et nos actions de prévention et de protection des enfants.

Ce que nous proposons:

- Une grande expertise des projets de développement. En effet, nous identifions, planifions et développons nos projets de protection des enfants nous-mêmes, en collaboration avec nos partenaires et d’autres parties prenantes, en toute indépendance et ceci grâce notamment à notre présence sur le terrain à travers nos deux bureaux de coordination, un au Mali et l’autre au Népal, et notre travail au Luxembourg. Ce sont donc des projets 100% made in Luxembourg.

- Une grande expertise dans la gestion d’activités développées dans un cadre interculturel.

- Un travail de fond avec le secteur privé, et notamment avec les professionnels du secteur du tourisme et ceux travaillant avec des enfants, pour la sensibilisation et l’engagement pour la protection des enfants.

- Des ateliers de prévention et sensibilisation sur la protection des enfants pour des jeunes résidents, mais tout autre public également.»