39,7% des dépenses de protection sociale sont incluses dans les fonctions vieillesse et survie, selon le 44e rapport général sur la sécurité sociale de l’IGSS pour l’année 2018, ce qui constitue la part la plus importante de dépenses. (Photo: Shutterstock)

39,7% des dépenses de protection sociale sont incluses dans les fonctions vieillesse et survie, selon le 44e rapport général sur la sécurité sociale de l’IGSS pour l’année 2018, ce qui constitue la part la plus importante de dépenses. (Photo: Shutterstock)

Les dépenses de protection sociale, qui atteignent 13,491 millions d’euros en 2018, sont en forte hausse, constate l’IGSS dans son 44e rapport général sur la sécurité sociale pour l’année 2018. Le bilan reste positif, avec un solde de 284 millions d’euros. 858.357 personnes bénéficient du régime.

Malgré des dépenses de protection sociale en forte hausse en 2018 (13,491 millions d’euros, +8,4%), le bilan rendu par l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS) dans son 44e rapport général reste positif, avec un solde de 284 millions d’euros. 858.357 personnes ont bénéficié de la protection du régime maladie en 2018 (en moyenne annuelle).

Les recettes ont de leur côté atteint 13,775 millions d’euros, avec une augmentation de seulement 0,3% par rapport à 2017.

Cette forte hausse des dépenses ainsi que la faible progression des recettes s’expliquent selon le rapport par la performance négative du Fonds de compensation commun au régime général de pension suite à la baisse des marchés d’actions intervenue fin 2018.

Vieillesse et survie comme dépense principale

Les dépenses les plus importantes de l’ensemble des prestations se situent au niveau des prestations de la fonction vieillesse et survie (39,7%), suivies par les prestations de la fonction maladie et soins de santé (25,4%), de la fonction famille (15,1%), de la fonction invalidité (10,4%), de la fonction chômage, qui inclue les indemnités de chômage, de préretraite et les différentes mesures pour l’emploi (5,5%), et, enfin, des fonctions logement et exclusion sociale (3,9%).

Une structure des dépenses qui n’a que peu évolué au cours des 15 dernières années.

Plus de 50% de financement par les pouvoirs publics

Le rapport distingue quatre sources de financement côté recettes: les pouvoirs publics, y compris en tant qu’employeur (52,6%), les personnes protégées (25,9%), les employeurs en dehors du secteur public (21,2%) et les autres sources (0,9%), composées principalement des revenus de la propriété.

35,1% de bénéficiaires non résidents

69% des 858.357 bénéficiaires sont protégés à titre personnel et 31% bénéficient de droits dérivés, tandis que 64,9% des personnes protégées sont des résidents et 35,1% des non-résidents (qui contribuent autant au système national de protection sociale qu’ils en bénéficient).