Delphine Nicolay a pris le relais de Laurent Mertz en devenant la secrétaire générale de l’ALEBA en mai dernier. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Delphine Nicolay a pris le relais de Laurent Mertz en devenant la secrétaire générale de l’ALEBA en mai dernier. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Quels ont été leur premier job d’étudiant, leur premier métier et leur premier salaire? Qu’en ont-ils fait, et quelle expérience en ont-ils retirée? Delano et Paperjam ont posé la question à une dizaine de personnalités au Luxembourg. Cette semaine: Delphine Nicolay, secrétaire générale de l’ALEBA.

Quel a été votre premier job étudiant?

Delphine Nicolay. – «Mon premier job étudiant a été préparatrice de pizzas chez Pizza Hut. Cela devait être en 1994, dans une commune autour de Strasbourg, en France. J’avais 20 ans et besoin d’argent de poche pour boucler mes fins de mois. Je rencontrais pour la première fois ce mode de hiérarchie à l’américaine, comme chez McDo, où nous devions aussi nous intéresser à la culture d’entreprise pour pouvoir monter en grade. Ce fut plutôt intéressant. Mais si l’équipe était très sympathique et composée uniquement d’étudiants à l’époque, nous avions un manager misogyne et grossier que je ne supportais pas. J’ai dû quitter mon poste après quelques mois seulement. 

Quelle a été la rémunération de ce job étudiant et qu’avez-vous fait de ce premier salaire?

«C’était vraiment peu. Cela devait tourner autour des 150 euros par mois maximum. Mais il n’y avait pas beaucoup d’heures prestées non plus!  

Quel a été votre premier «vrai» job?

«C’était au Crédit Mutuel. J’ai adoré le contact avec la clientèle lorsque j’étais au guichet! C’était un réel échange. C’est dommage de constater que ce métier disparaît pour laisser place aux guichets automatiques uniquement. Le contact visuel et réel est précieux pour tisser les liens. Les clients appréciaient venir à la banque et avoir quelqu’un à qui parler directement plutôt qu’au téléphone! 

Quelle a été la rémunération de ce job et qu’avez-vous fait avec votre premier salaire?

«Le salaire était le Smic de l’époque! Et pour être honnête, je ne me souviens plus ce que j’ai fait de mon premier salaire. J’adorais déjà les chaussures, j’ai bien dû m’acheter une paire avec ce premier salaire.

Aujourd’hui, que diriez-vous à la jeune Delphine Nicolay vous tendant un CV pour un premier emploi?

«Je lui dirais qu’il faut croire en elle, mais rester humble. Montrer qu’elle sait ‘se retrousser les manches’ et respecter ses collègues, tous ses collègues. Le sérieux est apprécié (ou devrait l’être) de la hiérarchie et de nos pairs, c’est ce que j’ai pu voir en tous cas autour de moi. Même si, parfois, des injustices subsistent.»