Le CSV est de nouveau prêt à joindre ses voix à celles de la majorité pour faire passer la révision de la Constitution. L’ADR y voit une manipulation politique. (Photo: Chambre des députés)

Le CSV est de nouveau prêt à joindre ses voix à celles de la majorité pour faire passer la révision de la Constitution. L’ADR y voit une manipulation politique. (Photo: Chambre des députés)

Le parti réformateur ironise sur ce qu’il considère comme un changement de position du CSV sur la procédure de révision de la Constitution.

«Le CSV a de nouveau viré de bord!», s’exclame l’ADR dans son communiqué. C’était donc trop beau pour être vrai. L’ADR – comme Déi Lénk et les Pirates – la décision du CSV, au début de l’été, de remettre en cause les discussions menées avec les partis de la majorité parlementaire pour soumettre le projet de révision de la Constitution à l’avis des citoyens.

Cette position ne passera pas l’hiver, aux dires d’, président de la commission parlementaire des institutions et de la révision constitutionnelle. Ce dernier a indiqué au Wort, mardi soir, qu’«un accord se dessine au sujet de la procédure», confirmant les . Le CSV serait ainsi prêt à poursuivre les travaux en commission et à apporter ses suffrages au projet de révision lors du vote à la Chambre – le texte doit emporter les deux tiers des voix – en contrepartie d’une séparation entre la révision constitutionnelle et la réforme de la loi électorale (cumul des mandats et modification des circonscriptions). Les deux projets de loi devraient toutefois être menés simultanément.

Le CSV est de nouveau d’accord pour que les gens puissent voter sur un texte global reposant sur un marchandage politique.

ADR

«Le CSV avait étonnamment bloqué la réforme de la Constitution (…) et préconisé une participation plus forte des électeurs, ce que nous avons salué parce que nous avons toujours prôné le fait que la politique doit respecter le résultat d’un référendum et que les gens ne doivent pas être obligés de voter sur un marchandage politicien», rappelle l’ADR.

«L’accord que le CSV vient de passer avec les partis Gambie va exactement dans la direction opposée», déplore le parti réformateur, soulignant que cet accord «porte sur les points qui peuvent être négatifs pour le CSV».

L’ADR en conclut que «le CSV est de nouveau d’accord pour que les gens puissent voter sur un texte global reposant sur un marchandage politique». Par ailleurs, «les gens ne pourront absolument pas se prononcer» sur les points de la réforme électorale qui ont été extraits du corpus de la révision constitutionnelle.