La subvention de loyer est une aide qui varie entre 134 et 294 euros par mois et par famille. (Photo: Shutterstock)

La subvention de loyer est une aide qui varie entre 134 et 294 euros par mois et par famille. (Photo: Shutterstock)

Coup de pouce aux ménages à faible revenu, les montants de la subvention de loyer ont été revus à la hausse en date du 1er avril. La crise sanitaire a précipité les choses.

Depuis le début de l’année 2016, une aide au logement existe sous la forme d’une subvention de loyer. Selon la composition de la famille qui y est éligible, son loyer et ses revenus, le coup de pouce financier peut varier de 134 à 294 euros par mois.

Répondant à une question du député (Déi Lénk), le ministre du Logement  (Déi Gréng) a expliqué que «le gouvernement a décidé de répondre aux situations d’urgence de locataires qui subissent des baisses de leur revenu dues à la crise sanitaire engendrée par la pandémie du coronavirus et d’avancer l’adaptation prévue de la subvention de loyer dont peuvent bénéficier les ménages à faible revenu». Une adaptation revue à la hausse.

Concrètement, les barèmes relatifs à la subvention de loyer auraient dû être adaptés le 1er janvier 2021. Il a été décidé d’anticiper cette mesure en date du 1er avril. «Dans l’état de crise actuel, adapter le barème des loyers de référence et les plafonds retenus pour la subvention de loyer est une réponse adéquate aux restrictions économiques auxquelles sont confrontés les locataires ne bénéficiant que de faibles revenus», explique le ministre dont les services ont lancé un appel aux bénéficiaires afin de faire valoir leur droit au recalcul.

Selon le rapport d’activité 2019 du ministère du Logement, un montant de 7,45 millions d’euros a été liquidé Un montant en constante augmentation: il était de 5,24 millions en 2018, 2.061.981,86 euros en 2017 et 837.272,62 euros en 2016, année de son instauration.

Eau, gaz, électricité: priorité à une solution amiable

Par la même occasion, le ministre a rappelé que les «déguerpissements à l’encontre des locataires en défaut de paiement de leurs loyers» étaient suspendus, tant en ce qui concerne le bail locatif que le bail commercial.

Quant à ceux qui seraient en défaut de paiement de leur facture de gaz, d’eau ou d’électricité, Henri Kox a indiqué qu’après un premier rappel de paiement, le fournisseur devait avertir le client de son intention de le déconnecter dans les 30 jours, avec copie à l’office social de la commune. «Dans tous les cas, l’office social informe le fournisseur de la suite réservée au dossier dans les 10 jours de la réception de la copie de l’information. En cas de prise en charge du client en défaillance de paiement par l’office social, aucune déconnexion ne peut avoir lieu», commente Henri Kox.

Qui souligne enfin: «Que ce soit en état de crise ou non, les fournisseurs cherchent toujours à trouver des arrangements avec les clients résidentiels défaillants en leur proposant le cas échéant des paiements échelonnés avant de demander une déconnexion par le gestionnaire de réseau concerné.»

Et durant cette période de crise sanitaire, «les gestionnaires de réseaux ont été conviés à limiter leurs visites chez les clients raccordés à leur réseau à un strict minimum».