Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity)

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity)

Les entreprises en Chine semblent les mieux placées pour émerger avec le plus de rapidité et le moins de dommages de la pandémie mondiale de Coronavirus, selon la dernière enquête menée auprès des analystes (actions et obligations) de Fidelity.

Graph. 1: Nos analystes s’attendent à une reprise nettement plus rapide des entreprises chinoises.

«Dans votre secteur, le Coronavirus sera-t-il un enjeu essentiellement pour le 1er trimestre 2020 ou pour toute l’année?»

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

Et malgré les 87% de nos analystes en Chine qui s’attendent à ce que le virus rogne la profitabilité des entreprises, la proportion la plus élevée de toutes les régions, ils s’attendent à ce que l’ampleur de ce choc soit moindre que dans d’autres régions.

Mais le temps nécessaire à la reprise d’activité dans les pays qui ont encore du mal à faire face à cette pandémie dépendra également en grande partie des mesures de confinement prises par les différents gouvernements. La décision des autorités chinoises d’imposer des restrictions de voyage strictes dans les zones touchées, relativement tôt dans l’épidémie, semble avoir rassuré sur la capacité du pays à faire face à un choc généralisé de son système, qui se rétablira relativement rapidement et avec globalement moins d’impact sur les bénéfices des entreprises.

Graph. 2: Même si le virus est rapidement contenu, son impact sur les bénéfices des entreprises sera moins profond en Chine que dans d’autres régions.

«Dans le cas où le virus s’avère être un enjeu essentiellement pour le T1 2020, anticipez-vous une baisse des bénéfices pour 2020 de 0-5, 5-10, ou plus de 10%?»

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

La reprise de la Chine ne pourra pas être égalée par d’autres régions.

En Occident, les efforts se sont concentrés sur le ralentissement de la propagation, tout en évitant les arrêts économiques aussi longtemps que possible. Les différences d’approches sont difficiles à prévoir à ce stade, mais un analyste du secteur de la consommation américain note: «Mon scénario de base est un impact très négatif du virus au premier semestre, qui peut potentiellement se prolonger au troisième trimestre en raison des changements de comportement des consommateurs et des pratiques d’évitement social.»

De nombreux analystes couvrant des sociétés en Asie, en Europe et en Amérique du Nord indiquent que, bien que la production reprenne désormais en Chine, les répercussions sur les chaînes d’approvisionnement se feront sentir à travers le monde au bout d’un certain temps. Comme le dit un analyste du secteur de la consommation discrétionnaire couvrant la région Asie-Pacifique: «Les inquiétudes liées à la chaîne d’approvisionnement sont le plus gros problème à l’heure actuelle, à la fois en termes des difficultés d’obtention des produits venant de Chine ou d’ailleurs, mais aussi le ralentissement des chaînes d’approvisionnement plus largement. Les implications sur la demande et le potentiel de dégradation de cette situation sont moins bien gérés et moins bien compris.»

Cependant, la situation semble s’améliorer rapidement, comme le souligne un analyste du secteur industriel européen: «Au 9 mars, 92% des 140 usines chinoises importantes pour les entreprises que je couvre étaient ouvertes. Aucune d’elles n’était ouverte en février. Parmi les usines ouvertes, 27% fonctionnaient à haute capacité, et 42% fonctionnaient à capacité acceptable. Une semaine plus tôt, la répartition était respectivement de 2 et 11%, donc les choses vont dans sens de la marche, c’est très positif pour le moment.»

Le secteur de la technologie semble également bien paré face au choc du virus.

Un autre secteur qui semble mieux positionné que d’autres est celui des technologies. Nos analystes s’attendent également à ce que l’impact de ce choc sur les bénéfices des entreprises soit moins important que sur les autres secteurs.

Graph. 3: Le secteur des technologies est le mieux positionné au sein des secteurs cycliques.

«Dans le cas où le Coronavirus s’avère être un enjeu tout au long de l’année 2020, anticipez-vous une baisse des bénéfices pour 2020 de 0-10, 10-10, ou plus de 20%?»

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

Le secteur des technologies bénéficie de revenus plus récurrents qui atténueront les problèmes de liquidité, tandis que nos analystes notent que les sous-secteurs tels que les jeux vidéo et le travail à distance tireront parti de cette situation, avec les mesures prises par les pays pour tenter de limiter les voyages et les rassemblements des populations.

Les entreprises technologiques sont également parmi les plus préparées à l’aggravation de l’épidémie – il existe déjà une culture du travail à distance, et de tous les secteurs, c’est bien celui qui dispose de la technologie pour le faire.

Graph.4: Le secteur des technologies de l’information est bien préparé pour faire face à la poursuite de la propagation du virus.

«Comment les entreprises de vos secteurs sont préparées à une éventuelle dégradation de la situation?»

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

Coronavirus: la Chine sera la première à se relever. (Crédit: Fidelity International) 

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