L’OGBL exige «que la société CDCL paie immédiatement les salaires manquants aux centaines de salariés concernés», tandis que la direction assure n’avoir fait que mettre en œuvre l’accord conclu avec la délégation du personnel. (Photo: Shutterstock)

L’OGBL exige «que la société CDCL paie immédiatement les salaires manquants aux centaines de salariés concernés», tandis que la direction assure n’avoir fait que mettre en œuvre l’accord conclu avec la délégation du personnel. (Photo: Shutterstock)

L’entreprise de construction CDCL refuserait de payer dès septembre les salaires correspondant à quatre jours de congé qui auraient été ajoutés à la durée normale du congé collectif d’été, selon l’OGBL. La direction assure que cela était prévu dans l’accord conclu avec la délégation du personnel.

«Une grave atteinte aux intérêts des salariés», c’est ainsi qu’est décrite l’attitude de la direction de l’entreprise de construction CDCL par le syndicat OGBL dans un communiqué publié ce jeudi.

En raison d’un problème d’organisation des chantiers, un accord avait été conclu le 13 juillet dernier entre la direction de l’entreprise de construction CDCL et la délégation du personnel, afin de prolonger d’une semaine les congés collectifs d’été, soit quatre jours, la récupération de cette semaine au cours des mois suivants étant planifiée.

«Le 10 septembre, en recevant leur fiche de salaire, les salariés ont toutefois découvert qu’il leur manquait 20% de salaire mensuel du mois d’août», à savoir la somme correspondant aux quatre jours de congé, constate l’OGBL. «L’OGBL, la délégation du personnel et les salariés de CDCL sont consternés et choqués par de tels agissements de la part de la direction de l’entreprise», ajoute le communiqué, qui exige «que la société CDCL paie immédiatement les salaires manquants aux centaines de salariés concernés».

«Une politique de désinformation»

La direction de l’entreprise se dit «surprise» par ce communiqué, dont le contenu serait «faux». «Nous avons fait ce que nous avions convenu avec la délégation du personnel», estime-t-elle.

«CDLC a accordé 5 jours chômés supplémentaires immédiatement à la suite du congé collectif estival», explique la direction dans un communiqué. «Il a été convenu de récupérer ces journées non prestées aux dates suivantes: 12 et 26 septembre, 10 et 24 octobre. La cinquième journée étant compensée par la récupération du jour férié légal de la Toussaint qui tombe un dimanche cette année.»

«Contrairement à ce que certains veulent faire croire, il est évident que l’entreprise de construction CDCL paiera toutes les journées prestées dans les délais prévus par l’accord», ajoute la direction. «Nous regrettons cette politique de désinformation de l’OGBL. Nous aurions préféré travailler ensemble.»