Le LCGB constate «une nette propension aux heures supplémentaires soutenue par une certaine volonté des salariés de rattraper d’éventuels retards en travaillant plus qu’habituellement». (Photo: Shutterstock)

Le LCGB constate «une nette propension aux heures supplémentaires soutenue par une certaine volonté des salariés de rattraper d’éventuels retards en travaillant plus qu’habituellement». (Photo: Shutterstock)

Alors qu’aucun accord sur le congé collectif n’a été trouvé entre syndicats et employeurs, le LCGB rappelle que dans ce cas, le congé collectif aura lieu comme prévu par les termes de la convention collective.

Aucun accord sur le congé collectif n’a pu être trouvé ce jeudi entre syndicats et employeurs, qui se réunissaient pour la quatrième fois, a annoncé le LCGB dans un communiqué. En l’absence d’accord, «les termes de la convention collective de travail seront d’application et le congé collectif aura lieu comme prévu par les dispositions», prévient le syndicat.

, avait fait évoluer sa position, en proposant un congé collectif de deux semaines en été et le report de la troisième semaine en hiver.

Le LCGB refuse cette proposition pour deux raisons:

- les 11 semaines avant le début du congé collectif pourraient aisément suffire pour compenser le temps de travail de cette troisième semaine de congé collectif sous discussion. Des solutions individuelles pourraient être trouvées directement avec les délégations du personnel et les syndicats;

- de nombreux employeurs du secteur de la construction ont déjà accordé les trois semaines de congé collectif.

«Une chance ratée» aux yeux du patronat

«Nous constatons déjà aujourd’hui une nette propension aux heures supplémentaires soutenue par une certaine volonté des salariés de rattraper d’éventuels retards en travaillant plus qu’habituellement», explique le syndicat.

«Par le passé, le secteur a occasionnellement dû subir de longues périodes d’intempéries, jusqu’à 4 semaines, sans que pour autant le congé collectif ait été reporté. Cette année, le secteur n’a pratiquement pas souffert d’intempéries», constate le syndicat, qui se dit «prêt à analyser les différents cas particuliers qui pourraient se présenter et d’y trouver les solutions les plus appropriées entre partenaires sociaux».

« Les syndicats voulaient uniquement parler de congé, alors que le futur de nombreuses entreprises est en jeu et le secteur, y compris les salariés, se voit confronté à d’énormes défis. C’est une chance ratée et nous déplorons profondément l’attitude des représentants syndicaux. Cette année exceptionnelle de crise aurait rendu nécessaire un effort de solidarité tant des entreprises que des syndicats», soulignent de leur côté les représentants de la Fédération des artisans, de la Fédération du génie technique, de la Fédération des entrepreneurs et du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics.