Autour des bâtiments d’une entreprise, les espaces non bâtis sont, la plupart du temps, des aires imperméabilisées (cours, parkings, chemins d’accès). (Photo: Shutterstock)

Autour des bâtiments d’une entreprise, les espaces non bâtis sont, la plupart du temps, des aires imperméabilisées (cours, parkings, chemins d’accès). (Photo: Shutterstock)

Parkings, cours ou chemins d’accès sont autant de surfaces des sols artificialisées autour des bâtiments d’entreprises qui empêchent l’écoulement naturel de l’eau et ont une incidence négative sur la biodiversité. Le «Guide ESR» de l’INDR rappelle que des alternatives existent.

Un problème

Les bâtiments ont une empreinte carbone lourde et contribuent ainsi au réchauffement climatique. Mais les zones vertes et surfaces non bâties ont aussi une incidence sur l’environnement, remarque le «Guide ESR» de l’Institut national pour le développement durable et la RSE (INDR). Un problème d’autant plus prégnant au Luxembourg que l’artificialisation de sols est relativement élevée.

Une construction ou une surface asphaltée peut causer une perte de biodiversité, les espaces verts ayant des fonctions écosystémiques essentielles pour la faune et la flore.

En outre, elle a une incidence négative sur l’écoulement naturel de l’eau, les surfaces scellées empêchant l’eau de pluie de s’infiltrer dans le sol pour remplir les nappes phréatiques et surcharger les canalisations d’eaux usées.

Or, autour des bâtiments d’une entreprise, les espaces non bâtis sont, la plupart du temps, des aires imperméabilisées (cours, parkings, chemins d’accès). Et les espaces verts, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, hébergent souvent des plantes importées, fréquemment traitées aux herbicides et insecticides.

Une solution

Or, des solutions existent, rappelle le «Guide ESR» de l’INDR. À l’extérieur du bâtiment, une entreprise peut remplacer le béton uni et l’asphalte des zones de stationnement par des dalles poreuses ou en nids d’abeilles.

Concernant la végétation, il est recommandé de planter des fleurs et des arbres locaux, en particulier ceux menacés de disparition, pour préserver les espèces endémiques. L’eau de pluie peut être récupérée pour l’arrosage. L’entreprise peut aussi pratiquer le fauchage tardif ou installer des nichoirs à insectes pour renforcer la biodiversité.

À l’intérieur du bâtiment, des pots, bacs, jardins d’intérieur ou cours intérieures peuvent accueillir des plantes. En plus d’être décoratives, ces plantes permettent d’assainir l’air. En outre, des jardins ou potagers, de la toiture végétalisée ou des ruches peuvent être installés sur les toits.