En choisissant du mobilier de bureau de manière écoresponsable, l’entreprise peut limiter son empreinte environnementale tout en garantissant des lieux de travail sains et fonctionnels. (Photo: Shutterstock)

En choisissant du mobilier de bureau de manière écoresponsable, l’entreprise peut limiter son empreinte environnementale tout en garantissant des lieux de travail sains et fonctionnels. (Photo: Shutterstock)

Le mobilier de bureau, de par ses composants, peut avoir des effets indésirables sur la nature. Pour limiter cela, l’INDR conseille la réparation et la maintenance autant que possible, et, si nécessaire, une procédure d’achat écoresponsable, avec des critères précis.

Un problème

Bureaux, chaises, armoires, étagères, tables, fauteuils, accessoires: le choix du mobilier de bureau est une étape essentielle pour une entreprise. D’autant plus que les ressources employées dans leur conception peuvent avoir des effets indésirables sur la nature, ainsi que sur la santé des salariés.

Une solution

Le Guide ESR, élaboré par l’INDR, rappelle que des matériaux naturels, renouvelables, recyclés, recyclables, locaux ou certifiés peuvent limiter ces effets. En choisissant du mobilier de bureau de manière écoresponsable, l’entreprise peut limiter son empreinte environnementale tout en garantissant des lieux de travail sains et fonctionnels.

Un inventaire est une bonne base pour analyser les risques et comprendre les améliorations possibles.

Une maintenance régulière, la réparation rapide des éléments défectueux et une politique de remplacement raisonnable rallongent la durée de vie des différentes pièces de mobilier.

Et, si un achat de nouveau mobilier est nécessaire, une procédure écoresponsable doit être mise en place. Dans le cahier des charges, il est possible de spécifier des critères pour le mobilier même (durable, modulaire, réparable, réutilisable, facilement démontable, recyclable), pour les matériaux employés (matières premières régénérables, recyclés, monomatériaux, bois certifié), pour le fournisseur (politique RSE, proximité, durée de vie garantie, disponibilité de pièces de rechange) ou pour d’autres aspects (seconde main, location, leasing opérationnel, emballages). Tout en tâchant d’exclure les matériaux composés ou plastiques, ainsi que certaines substances hasardeuses (solvants organiques, laques).

Et, une fois trop usé, le matériel peut toujours être offert aux salariés ou à des associations locales, ou encore récupéré par des filières agréées.

Cet article est issu de la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité verte au Luxembourg.