Un problème

Bien que le traitement des déchets soit réalisé par des organismes autorisés, l’entreprise a un rôle préventif important à jouer. Elle peut réduire à la source la quantité de déchets générés par elle et ses clients, en limiter les substances nocives et les impacts négatifs sur l’environnement et en faciliter la valorisation.

Le producteur ou détenteur de ces déchets a même une obligation légale et morale de valoriser autant que possible les ressources qui les composent. Mais comment réaliser cette opération au mieux?

Une solution

Au Luxembourg, la SuperDrecksKëscht (SDK), le service de gestion des déchets, offre des conseils et services pour optimiser la collecte des déchets, faire en sorte que leur gestion soit conforme et améliorer la prévention afin de diminuer la quantité et la toxicité des déchets. Un concept gratuit, intégralement financé par l’État.

La SDK, contactée par l’entreprise, se rend sur place pour un premier rendez-vous d’analyse: elle vérifie le type de déchets produits, si le tri est correct, si le stockage est effectué dans le bon récipient, si le collecteur est bien autorisé et si les mesures de prévention sont bien mises en place.

Si toutes ces dispositions sont conformes, le label SDK fir Betriber est accordé à l’entreprise, une norme ISO 14.024. Un label valable un an, et qui donc nécessite un bilan annuel effectué par la SDK.

Si l’entreprise ne remplit pas les critères, la SDK propose de se déplacer, peut effectuer un audit, des formations sur site pour la gestion des déchets ou fournir du matériel pour faciliter le tri ou le stockage.

Actuellement, une équipe de 20 conseillers de la SDK épaulent 5.500 entreprises, et 60% des affiliés ont le label, soit 60% de la population active qui travaille dans une entreprise en bénéficiant. Parmi ces bénéficiaires, on trouve de grandes entreprises telles que Cactus, ArcelorMittal, Post, de grandes banques ou encore les institutions européennes, mais aussi de nombreuses petites entreprises.