Sept des 28 partenaires originaux de Facebook pour la Libra ont déjà quitté le navire. Mais le réseau social a encore un atout dans sa manche. (Photo: Shutterstock)

Sept des 28 partenaires originaux de Facebook pour la Libra ont déjà quitté le navire. Mais le réseau social a encore un atout dans sa manche. (Photo: Shutterstock)

Mastercard, Visa, Stripe, eBay ont emboîté le pas de PayPal et se sont mis en retrait du projet Libra de Facebook. La victoire des banquiers centraux? Pas encore...

C’est la débandade: après PayPal, Mastercard, Visa, eBay et Stripe ont annoncé se mettre en retrait du projet Libra de Facebook.

Dès le début, les banques centrales s’étaient érigées contre cette idée d’une monnaie cryptée mondiale structurée et organisée depuis la Suisse pour Facebook. Les politiques ont pris le relais, auprès des grands noms américains, pour leur rappeler les risques réglementaires et les conséquences associées à ce partenariat.

La semaine a donc été compliquée pour Facebook, .

Ce qu’il faut regarder aussi tient dans l’organisation même du projet. Pour éviter d’apparaître comme le chef d’orchestre, alors qu’il est désigné comme le responsable d’un certain nombre de problèmes, le réseau social de Mark Zuckerberg avait mitigé sa présence en annonçant qu’il réunirait cent partenaires.

Un centième de responsabilité est d’un autre côté bien faible pour chacun des majors du paiement, qui ont déjà développé de nombreuses initiatives à court terme.

D’autant que derrière la Libra, le véritable trésor de guerre restera entre les mains de Facebook, .

Du coup, Facebook n’a plus qu’une option: se dépêcher de recruter cette centaine de partenaires. Si sept de ses 28 partenaires initiaux sont partis, plus de 1.500 organisations ont déjà manifesté leur intérêt et 180 sont éligibles aux critères de sélection, .