Nicolas Henckes: «Toute aide est la bienvenue. Nous sommes encore en train d’analyser, par rapport à tous nos secteurs, si cela couvre bien tous les besoins. Mais ce qui est certain, c’est que l’effort qui a été produit par le gouvernement sur ce programme de stabilisation va dans la bonne direction.» (Photo: Archives Maison Moderne)

Nicolas Henckes: «Toute aide est la bienvenue. Nous sommes encore en train d’analyser, par rapport à tous nos secteurs, si cela couvre bien tous les besoins. Mais ce qui est certain, c’est que l’effort qui a été produit par le gouvernement sur ce programme de stabilisation va dans la bonne direction.» (Photo: Archives Maison Moderne)

Nicolas Henckes se dit satisfait des 5.000 euros accordés par le gouvernement aux entreprises en difficulté face au Covid-19. Il déplore en revanche l’absence d’un schéma de prise de participation de la SNCI comme il l’avait demandé.

, directeur de la CLC (Confédération luxembourgeoise du commerce), du de l’économie annoncé mercredi 25 mars par le gouvernement. La plupart des commerces souffrent d’une perte d’activité à cause du coronavirus.

Selon lui, permettent de répondre aux quatre grands objectifs fixés: répondre aux besoins de liquidités immédiats, faire face aux difficultés de trésorerie, accéder plus facilement à l’emprunt et maintenir l’emploi.

«Toute aide est la bienvenue. Nous sommes encore en train d’analyser, par rapport à tous nos secteurs, si cela couvre bien tous les besoins. Mais ce qui est certain, c’est que l’effort qui a été produit par le gouvernement sur ce programme de stabilisation va dans la bonne direction», réagit-il.

5.000 euros pour les petites entreprises

La mesure plus importante pour les commerçants? «C’est clairement l’aide directe de 5.000 euros», estime-t-il. Le gouvernement a promis d’accorder cette somme non remboursable aux entreprises de moins de neuf salariés, obligées de cesser leur activité. Pour Nicolas Henckes, le montant est suffisant pour l’instant.

Il ajoute que les délais de paiement des impôts, de la TVA ou encore des charges sociales sont «des bonnes mesures qui font évidemment beaucoup de bien aux entreprises».

Le directeur de la CLC regrette néanmoins l’absence d’annonce concernant un schéma de prise de participation par la SNCI (Société nationale de crédit et d’investissement) dans certaines entreprises en difficulté. «Cela va peut-être suivre», espère-t-il toujours.

«C’est un premier programme de stabilisation qui a été élaboré à une vitesse record. Nous pouvons tirer le chapeau à l’équipe du ministère. Ensuite, il faudra probablement revenir à la marge sur certaines choses», conclut-il.