Les Hôpitaux Robert Schuman se défendent des accusations dans la presse concernant l’éjection de leur directeur et la commande de vaccins en dehors des accords nationaux. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Les Hôpitaux Robert Schuman se défendent des accusations dans la presse concernant l’éjection de leur directeur et la commande de vaccins en dehors des accords nationaux. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Les Hôpitaux Robert Schuman se défendent d’avoir congédié leur directeur suite à la vaccination précoce de membres du conseil d’administration, ou encore d’avoir passé des commandes parallèles de vaccins. Ils font état de cinq cas de vaccinations «irrégulières» sur plus de 2.500 personnes.

Alors que la polémique se poursuit autour de leur campagne de vaccination, les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) s’expliquent dans un communiqué de presse. Non, le directeur «Claude Schummer n’a pas été » suite au scandale sur la – qui a aussi eu lieu dans d’autres institutions –, comme l’indiquait le Wort. «En accord avec les responsables des HRS, le Dr Schummer est absent de son poste depuis lundi dernier. Ceci n’est pas en relation avec la vaccination des trois membres du bureau», dit l’établissement.

Il conteste aussi l’organisation de «campagnes de vaccination parallèles». Le Wort parlait dans son article d’une tentative présumée de commande de 100.000 doses de vaccin Pfizer-BioNTech, que venait appuyer un communiqué de presse de l’Association des médecins et médecins-dentistes (AMMD) qui saluait l’initiative des HRS «pour avoir actionné une démarche d’organiser des doses supplémentaires de vaccin». 

0,2% d’irrégularités

L’hôpital préfère se féliciter de sa campagne en livrant quelques chiffres: plus de 2.500 personnes vaccinées, soit un taux supérieur à 75%. Ce dernier prend sûrement en compte d’autres établissements, puisque les HRS emploient 2.250 salariés, en plus de 306 médecins. 400 doses restent disponibles pour les agences gouvernementales, pour les prochaines phases de la campagne de vaccination nationale.

Parmi ces vaccinations, un rapport d’audit interne révèle cinq cas d’irrégularité – 0,2% des personnes vaccinées. Deux de plus que les trois membres du CA déjà annoncés, donc. Le dossier sera «immédiatement transmis au ministère de la Santé et envoyé aux autorités judiciaires», promet l’établissement.