Les demandes de chômage partiel, avisées positivement pour le mois de janvier, concernent plus précisément 11.500 salariés en équivalent temps plein. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Les demandes de chômage partiel, avisées positivement pour le mois de janvier, concernent plus précisément 11.500 salariés en équivalent temps plein. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Le Comité de conjoncture du mois de décembre a statué favorablement sur 674 demandes de chômage partiel pour le mois de janvier 2022, dont une grande partie motivée par la crise sanitaire.

La crise sanitaire pèse toujours sur plusieurs secteurs d’activité, notamment ceux du voyage et de la formation. Et le chômage partiel demeure une bouée de sauvetage pour plusieurs entreprises et plusieurs milliers de travailleurs.

Lors de sa dernière séance, le Comité de conjoncture a statué favorablement sur 674 demandes de chômage partiel pour le mois de janvier 2022. Parmi ces 674 demandes, 608 relèvent de source structurelle simplifiée Covid-19, 54 sont issues du secteur manufacturier, 11 se rapportent à des entreprises ayant subi un dommage suite aux inondations des 14 et 15 juillet 2021 et sont considérées comme relevant du cas de force majeure, et une demande relève du lien de dépendance économique.

Les demandes avisées positivement pour le mois de janvier concernent plus précisément 11.500 salariés en équivalent temps plein. C’est une légère hausse par rapport aux 10.874 salariés concernés par du chômage partiel lors du mois de décembre. Pour rappel, en novembre dernier, le Comité de conjoncture avait statué favorablement sur 616 demandes de chômage partiel pour le mois de décembre.

Rappelons encore que, lors de la tripartite du 13 décembre 2021,  inclus, les modalités d’aides de chômage partiel pour les secteurs vulnérables dont les activités restent directement impactées par les mesures sanitaires. 

En conséquence, le Comité de conjoncture a décidé d’accepter toute prolongation des plans de maintien dans l’emploi des secteurs vulnérables sur base d’un simple avenant, dont la durée ne dépasse pas le 28 février 2022. Mais attention, le nombre d’heures de travail chômées ne pourra en aucun cas dépasser 25% du total des heures de travail mensuelles normales de l’entreprise. Le Comité de conjoncture se réserve le droit de refuser tout nouveau plan dont le paquet des mesures impacte davantage le Fonds pour l’emploi.