Le projet «Kiem 2050» se situe à l’ouest de l’actuel quartier du Kiem au Kirchberg. (Illustration: Fonds Kirchberg)

Le projet «Kiem 2050» se situe à l’ouest de l’actuel quartier du Kiem au Kirchberg. (Illustration: Fonds Kirchberg)

Le Fonds Kirchberg a lancé un appel européen pour trouver un promoteur qui développera le projet «Kiem 2050» au Kirchberg.

Porté par sa volonté de rendre le quartier du Kirchberg plus mixte et comptant beaucoup plus de logements, le Fonds Kirchberg lance un appel à candidatures à l’échelle européenne pour trouver un promoteur qui souhaite réaliser le développement du nouveau projet mixte «Kiem 2050». Aussi, les candidats doivent composer une équipe pluridisciplinaire avec une entreprise de construction pouvant réaliser une structure portante bois-acier et des entreprises de techniques spéciales.

Situé dans la partie ouest du Kiem existant, «Kiem 2050» est un projet pilote qui répond à la volonté du Fonds Kirchberg de développer les nouveaux projets selon les principes de l’économie circulaire et du cradle to cradle. Ainsi, les bureaux Witry & Witry, Search, Betic, SGI et Areal ont travaillé en cocréation pour développer un projet défini dans son programme et ses ambitions constructives. Il est prévu, par exemple, que les bâtiments puissent être démontables et les logements très flexibles pour s’adapter à l’évolution du mode de vie des habitants du quartier.

155 nouveaux logements

Le projet compte au total 23.333m2 de surface constructible brute, dont 155 nouveaux logements (15.071m2 de logements pour 325 à 425 habitants), qui seront complétés par de nombreux espaces communs: salle polyvalente, guest room, grande cuisine et salle à manger, salle des fêtes, ateliers, potager, aires de jeux, etc. On trouvera aussi des commerces, des restaurants, des bureaux (1.814m2), ainsi qu’un incubateur d’environ 1.000mqui «peut servir de laboratoire pour des innovations urbaines», précise le Fonds Kirchberg.

 Le programme de ce nouvel ensemble est envisagé pour faciliter les rencontres et la convivialité au sein de ces nouveaux immeubles. Les halls d’entrée, couloirs et coursives sont conçus dans ce but.

On trouvera par ailleurs des appartements «grappes» qui sont destinés à des primo-arrivants, des stagiaires ou toute autre personne qui acceptera de partager une partie de son espace de vie (espace de vie en commun, chambre et salle de bains privatives). Les logements présenteront une variété de typologies pour répondre à plusieurs types et générations d’usagers. Ils seront en partie cédés avec des prix plafonnés pour rester abordables. Le terrain sera cédé avec un bail emphytéotique à 99 ans.

Des rez-de-chaussée animés

Les rez-de-chaussée pourront être occupés soit par des appartements à coût abordable, ou des espaces qui combineront espace de travail et espace de vie, ou encore des commerces, services, espaces de restauration ou de bureaux. Ces propositions permettront d’assurer l’implantation de vie au niveau des rez-de-chaussée, et donc une animation naturelle du quartier.

Les services de proximité étant favorisés, seules 86 places de parking seront développées, ne répondant plus à la règle d’au moins une place de parking par logement, mais il y a aura plus de 400 places pour les vélos. Des solutions de carsharing et de bike sharing seront aussi proposées.

Le projet se situe actuellement en bordure du Kiem, mais fera demain la liaison entre les nouveaux quartiers du Laangfur et du Kuebebierg.