Le chancelier autrichien Karl Nehammer a annoncé se rendre ce lundi à Moscou pour y rencontrer Vladimir Poutine, le président de la Russie.  (Photo: Shutterstock)

Le chancelier autrichien Karl Nehammer a annoncé se rendre ce lundi à Moscou pour y rencontrer Vladimir Poutine, le président de la Russie.  (Photo: Shutterstock)

En Ukraine, les bombardements russes se poursuivent alors que les autorités ukrainiennes ont annoncé avoir découvert plus de 1.200 corps dans la région de Kiev. Karl Nehammer, chancelier autrichien, est le premier dirigeant européen à se rendre à Moscou depuis le début de cette guerre. 

Malgré le retrait des troupes russes dans le nord du pays et autour de la capitale, la guerre est toujours bien présente dans le sud et l’est de l’Ukraine. Les forces russes ont lancé des frappes aériennes et des bombardements importants sur Kharkiv et sur l’aéroport de Dnipro.

Dans le même temps, les autorités ukrainiennes ont déclaré avoir découvert plus de 1.200 corps dans la région de Kiev après le retrait des forces russes. Ces dernières sont accusées d’avoir orchestré un grand nombre d’atrocités en seulement un mois de guerre. La procureure générale d’Ukraine Iryna Venediktova a également fait état de 5.600 enquêtes ouvertes pour crimes de guerre présumés.

Mission diplomatique autrichienne

De son côté, le 9 avril, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme faisait état de 4.149 victimes civiles en Ukraine, dont 1.766 tués. Plus de 4,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Sur le front de la diplomatie, le chancelier autrichien Karl Nehammer a annoncé se rendre ce lundi à Moscou pour y rencontrer Vladimir Poutine, le président de la Russie. Karl Nehammer sera le premier dirigeant européen à fouler le sol russe depuis le début de l’offensive des forces russes en Ukraine. Il espère ouvrir «une fenêtre de dialogue» dans l’espoir «de mesures pour la paix». Pour autant, le chancelier autrichien, qui s’est récemment rendu en Ukraine sur le charnier de Boutcha, a souligné que sa visite à Moscou était «une mission à risque».