«Il y a 100 jours, la Maison-Blanche était en feu. Maintenant, elle est prête à redécoller», a déclaré Joe Biden au Congrès. (Photo: Shutterstock)

«Il y a 100 jours, la Maison-Blanche était en feu. Maintenant, elle est prête à redécoller», a déclaré Joe Biden au Congrès. (Photo: Shutterstock)

Dans son discours au Congrès, le président américain s’est une nouvelle fois fait le défenseur de la classe moyenne. Il a confirmé souhaiter réformer plusieurs mesures fiscales qui impacteront directement les plus grosses fortunes des USA.

Mercredi soir, veille de l’anniversaire de ses 100 premiers jours à la présidence des USA, Joe Biden a tenu un long discours au Congrès. Un moment important au cours duquel il s’est une nouvelle fois érigé comme le défenseur de la classe moyenne américaine. «Ce n’est pas Wall Street qui a construit ce pays. La classe moyenne a construit ce pays. Et les syndicats ont construit la classe moyenne», a-t-il lancé, comme cela avait déjà été fait lors de sa campagne.

Un plan qui ne convainc pas tout le monde

Et pour assurer la défense de la classe moyenne, Biden a donné des détails quant à son plan d’investissement de 1.000 milliards de dollars notamment et de 800 millions de baisses d’impôts. Ce qui devrait, selon lui, créer des millions d’emplois et relancer encore la consommation. 

Pour le financer, pour les plus riches votées sous Donald Trump, et augmenter les impôts sur les revenus du capital pour les 0,3% d’Américains les plus fortunés. Le président a aussi indiqué qu’aucun Américain gagnant moins de 400.000 dollars par an ne verra ses impôts augmenter. Les autres ont du souci à se faire.

Selon le souhait de Biden, le taux maximal d’imposition individuel remonterait à 39,6% au lieu de 37%. Les plus-values sur les capitaux pourraient désormais être taxées à hauteur de 39,6% également au lieu de 20% actuellement, pour ceux qui gagnent plus d’un million de dollars par an.

Le plus dur ne fait cependant que commencer, car si son plan met les républicains en colère, il ne semble pas non plus convaincre tous les démocrates de son propre camp. Les négociations sur les différents points vont donc être serrées.

Par ailleurs, Joe Biden s’est félicité du «progrès extraordinaire» réalisé face au Covid-19, avec en particulier la hausse du rythme de vaccination. 

Enfin, il a appelé le Sénat à adopter le vaste projet de réforme de la police, qui a déjà passé le cap du Congrès et qui devrait porter le nom de George Floyd.