Le choix des boissons, des produits agricoles et d’élevage doit être soumis à une politique d’achat écoresponsable qui favorise les produits naturels de producteurs certifiés locaux ou issus du commerce équitable. (Photo: Shutterstock)

Le choix des boissons, des produits agricoles et d’élevage doit être soumis à une politique d’achat écoresponsable qui favorise les produits naturels de producteurs certifiés locaux ou issus du commerce équitable. (Photo: Shutterstock)

De la cantine à la cafétéria, chaque entreprise influence l’alimentation, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé et l’environnement. Le choix d’une alimentation saine, issue d’une production durable, ainsi qu’une bonne gestion des quantités nécessaires et des déchets sont indispensables.

Un problème

Du restaurant d’entreprise aux distributeurs automatiques en passant par la cafétéria, la plupart des entreprises influencent directement ou indirectement, à plus ou moins grande échelle, l’alimentation. Les denrées concernées, qu’il s’agisse de boissons (eau, café, thé, sodas, jus, alcool), de collations (snacks, sandwichs, fruits) ou de repas complets, ou les occasions (petit-déjeuners, réunions, événements, cadeaux de fin d’année) peuvent varier. Mais, dans tous les cas, cela peut avoir une incidence significative sur la santé et sur l’environnement.

La pollution (pesticides, fertilisants, herbicides) de l’agriculture industrielle perturbe en effet les cycles de l’azote, du phosphore et de l’eau, rappelle l’INDR, tandis que l’élevage intensif génère des émissions de GES (méthane) et impacte la biodiversité (déforestation, OGM, antibiotiques).

Une solution

«On s’attend à ce qu’une entreprise choisisse consciencieusement les produits et fournisseurs selon des critères responsables (qualité nutritionnelle, proximité, labels, bio, équitable) et qu’elle évite le gaspillage alimentaire et les emballages inutiles», indique tout d’abord l’INDR dans son «Guide ESR».

Côté santé, une entreprise doit chercher à améliorer les habitudes alimentaires, le bien-être et la concentration des salariés. On peut ainsi réduire sucre, sel et graisses, préférer des fruits et des légumes, réduire la consommation de protéines animales et choisir des produits frais et de saison sans conservateurs (potentiellement cancérigènes).

Pour mieux gérer les déchets, l’entreprise peut se concentrer sur une bonne prévision des quantités nécessaires, le choix de conditionnements adaptés (éviter l’emballage de portions individuelles et remplacer les assiettes, couverts, gobelets jetables par du matériel réutilisable, des bouteilles consignées) et la valorisation des déchets organiques comme nutriments biologiques (tri, compostage).

Et il est bien sûr important que les entreprises soutiennent les modes de production durables, souligne l’INDR: agriculture biologique, organique, dynamique (préservation des sols), intégrée (prédateurs naturels), pêche ou aquaculture durable. Le choix des boissons, des produits agricoles et d’élevage doit ainsi être soumis à une politique d’achat écoresponsable qui favorise les produits naturels de producteurs certifiés locaux ou issus du commerce équitable.

Cet article est issu de la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité verte au Luxembourg.