Un problème
Classeurs, papier, blocs, stylos, encre, vêtements de travail… toutes ces petites fournitures de bureau du quotidien peuvent vite, si on les cumule, devenir une source de grands impacts environnementaux, de gaspillage et de nuisances, rappelle l’INDR, dans son «Guide ESR».
Une solution
L’entreprise peut limiter son empreinte environnementale en achetant des fournitures de bureau «en quantité raisonnable et de manière écoresponsable», explique le «Guide ESR».
L’entreprise doit tout d’abord essayer de réduire la demande «en sensibilisant les salariés à la consommation responsable et aux comportements écologiques». Dans ce sens, des efforts particuliers doivent être faits pour réduire la consommation de papier et de plastique, et pour améliorer la gestion des déchets (collecte, tri, traitement, recyclage).
Un inventaire du matériel de bureau existant et une enquête relative aux besoins menée auprès des salariés peuvent aussi aider à améliorer la gestion des stocks, de l’utilisation au réapprovisionnement.
Et lorsqu’il s’agit de s’approvisionner en nouvelles fournitures de bureau, une procédure d’achat écoresponsable, en centralisant les commandes et en suivant un cahier des charges, doit être appliquée. De fait, il existe des matériaux naturels, renouvelables, recyclés, recyclables, locaux et certifiés qui limitent l’empreinte environnementale, rappelle l’INDR. Des labels (EU Ecolabel, Clever akafen, FSC, PEFC, Blauer Engel) et des listes positives («Ech kafe clever fir Betriber») peuvent aider à faire ces choix.
Cet article est issu de la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité verte au Luxembourg.