François Bausch a pris part à un vol de démonstration de l’A400M, fruit d’une autre collaboration belgo-luxembourgeoise en matière militaire. (Photo: Kristof Moens/GraphX)

François Bausch a pris part à un vol de démonstration de l’A400M, fruit d’une autre collaboration belgo-luxembourgeoise en matière militaire. (Photo: Kristof Moens/GraphX)

La Belgique et le Luxembourg vont signer une lettre d’intention en juillet au prochain sommet «Gäichel» pour mettre en place cette unité militaire, a affirmé François Bausch, en Belgique.

, le projet de création d’un bataillon militaire belgo-luxembourgeois commence à être évoqué aussi au Luxembourg . En tout cas, le ministre de la Défense (déi Gréng) a affirmé mercredi à quelques journalistes qu’«il est prévu que l’on signe ensemble une déclaration d’intention pour ce bataillon» binational, relaie la RTBF.

L’information a été confirmée ce jeudi par son cabinet, qui a précisé que le ministre luxembourgeois avait participé à un vol de démonstration de l’, basé à Melsbroek en Belgique.

La date de la signature est déjà trouvée: ça sera le 7 juillet prochain lors du sommet «Gäichel», auquel participeront les gouvernements luxembourgeois et fédéral belge.

Répondre aux exigences de l’Otan

Du côté belge la prudence est de mise, puisque, si la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) a bien admis que le projet de bataillon binational était à l’étude et figurerait bien à l’agenda du sommet de juillet, il ferait partie des «deliverables», ou projets susceptibles de déboucher sur des résultats, nuance la RTBF.

Quoi qu’il en soit, le stade actuel est bien à la signature d’une lettre d’intention. Mais si le projet se concrétise, il devrait permettre de répondre aux exigences de l’Otan et de son programme de planification militaire agréé, «NATO Defense Planning».

La Belgique et le Luxembourg ont déjà à leur actif quelques collaborations dans le domaine militaire, aussi bien dans la formation, l’entraînement, les opérations depuis le conflit en ex-Yougoslavie dans les années 90, mais aussi au niveau matériel, avec . L’escadrille binationale belgo-luxembourgeoise, la BNU A400M, devrait compter à terme huit appareils basés sur la base militaire de Melsbroek, en Belgique.

François Bausch l’a d’ailleurs rappelé aux médias belges en précisant que la Belgique est le «partenaire de tradition préféré» du Grand-Duché.

La cabinet du ministre luxembourgeois a ajouté que le lieu de stationnement du bataillon binational restait à définir. En mai dernier, la caserne de Lagland près d’Arlon avait été évoquée.