Dans un certain nombre de secteurs, le recrutement est simplifié par la messagerie instantanée, comme chez Job Today. L’Adem apporte un service aux entreprises et récupère ces offres qui lui échappent. La start-up accroît sa visibilité. (Photo: Shutterstock)

Dans un certain nombre de secteurs, le recrutement est simplifié par la messagerie instantanée, comme chez Job Today. L’Adem apporte un service aux entreprises et récupère ces offres qui lui échappent. La start-up accroît sa visibilité. (Photo: Shutterstock)

L’Administration pour le développement de l’emploi annonce ce mardi dans un communiqué avoir signé un partenariat avec la start-up Job Today. En jeu, les offres d’emplois vacants, dont la plupart ne sont pas déclarés à l’Adem.

La question est connue depuis des années: comment amener sur la plateforme de l’Adem la totalité des offres d’emplois vacants au Luxembourg, sachant que, malgré la loi, seuls 40% des entreprises s’acquittent de cette tâche qu’elles trouvent fastidieuse et inefficace dans leur recherche du candidat idéal.

Depuis quelque temps, l’Administration pour le développement de l’emploi (Adem) enchaîne les annonces de partenariats avec de nouveaux acteurs du recrutement qui offrent des solutions digitales. Des échanges automatisés existent depuis l’an dernier avec la start-up Skeeled, avec le site de l’Horesca et avec RTL dans le cadre du «Jobdag». Deloitte et Post transfèrent également de manière automatisée leurs offres d’emploi dans la base de données de l’Adem.

Ce mardi, l’Adem annonce avoir signé un partenariat similaire avec Job Today, dont la particularité est de simplifier les rencontres entre entreprises et demandeurs d’emploi, notamment pour les métiers où un long processus de recrutement n’est pas utile, comme le secteur de l’horeca. La start-up permet des messages directs entre employeurs et candidats.

Selon les dernières statistiques, 6.817 offres étaient disponibles fin août, une chute de près de 10% par rapport à il y a un an et qui ne veut pas forcément dire que la situation s’améliore. Près de deux entreprises sur trois ne déclarent pas ces postes à l’Adem, préférant les poster directement auprès de chasseurs de têtes ou de services de recrutement plus agiles.

Depuis le début de l’année, les entreprises ont déclaré 22.783 emplois vacants, dont 5.857 dans le support à l’entreprise (comptabilité, gestion ou informatique), 4.205 dans la construction, 3.248 dans le secteur de l’aide à la personne et 1.586 dans l’hôtellerie et la restauration.

L’Adem ne s’en cache pas: elle est ouverte à d’autres partenariats avec des plateformes de recrutement en ligne.