Le ministre des Sports a annoncé une série de mesures.  (Photo: Patricia Pitsch/archives Maison Moderne)

Le ministre des Sports a annoncé une série de mesures.  (Photo: Patricia Pitsch/archives Maison Moderne)

Dan Kersch, le ministre des Sports, a annoncé ce mardi la mise en place d’un deuxième plan de relance du sport luxembourgeois. Avec comme cible privilégiée une jeunesse à qui il faut redonner le goût de l’activité physique.

Voici pratiquement 13 mois, à la sortie du premier confinement,  (LSAP) et son ministère des Sports annonçaient un plan d’aides financières, mobilisées pour soutenir le monde sportif luxembourgeois dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. , mais qui, en cumulé, s’est finalement chiffré à quelque 3,3 millions d’euros pour un État qui avait ainsi tenté d’amortir les premiers effets de la crise.

Ce mardi, le vice-Premier ministre a annoncé un deuxième plan de relance, baptisé «Plan de relance Sport 2.0». Cette fois, c’est une enveloppe évaluée à 3 millions d’euros qui se trouve sur la table. Dans un but de continuité et de durabilité des aides. Ce qui n’est pas du luxe au vu de la période difficile vécue depuis septembre 2020.

50 euros pour une nouvelle licence et rêver des JO

On sent, parmi les différentes mesures qui ont été présentées, l’envie de cibler prioritairement une jeunesse qui a vu les différents confinements encore «renforcer la place qu’occupent les jeux vidéo et d’autres activités sur écran» dans ses habitudes, comme le souligne le ministère des Sports dans un communiqué.

C’est ainsi que, pour tenter de contrecarrer cette tendance, il lance sa campagne Go to Sports. Le ministère veut essayer d’encourager les familles à inscrire les jeunes dans un club. Et pour ça, il compte participer aux frais, via une allocation d’un montant de 50 euros pour chaque nouvelle licence prise par un jeune en dessous de 16 ans.

À noter que ces nouveaux licenciés de moins de 16 ans seront retenus pour une grande tombola qui permettra de remporter 50 déplacements aux Jeux olympiques de Paris qui seront organisés à l’été 2024.

Donner tôt le goût du sport

On note aussi qu’en complément à cette action Go to Sports, le ministère a prévu deux autres mesures visant à donner assez tôt dans leur vie le goût du sport aux jeunes. Il participera également ainsi aux frais de la campagne The Move, initiée par les cinq plus grandes fédérations de sport collectif du pays (football, basket-ball, handball, volley-ball et tennis de table) et qui tente d’inciter les jeunes à joindre un club de sport affilié.

Et cela tout en encourageant aussi vivement les communes à recourir aux services d’un coordinateur sportif spécialisé dans le développement moteur des jeunes enfants. Le ministère participera financièrement pendant 3 ans à raison de 50% aux frais salariaux (charges patronales comprises) liés à cet engagement, plafonnés à 150% du salaire social minimum pour salariés qualifiés.

On n’oubliera pas non plus de signaler le prolongement de la mesure sur la participation au financement d’infrastructures sportives en plein air (qui faisait partie du plan de juin 2020). Mais aussi celles qui sont mises en place afin de soutenir les clubs sportifs affiliés jouant des compétitions (via des aides spécifiques forfaitaires) et le bénévolat.