Le 2 juin prochain, le président ukrainien Volodymyr Zelensky échangera avec les députés luxembourgeois par vidéoconférence.  (Photo: Shutterstock)

Le 2 juin prochain, le président ukrainien Volodymyr Zelensky échangera avec les députés luxembourgeois par vidéoconférence.  (Photo: Shutterstock)

En juin prochain, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera aux députés luxembourgeois.

Lors de la dernière séance publique, mardi, le président de la Chambre des députés, (DP), a annoncé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera le 2 juin, à 10h, aux députés luxembourgeois.

L’échange se fera par vidéoconférence et pourra être suivi en streaming sur le site internet de la Chambre des députés.

Le leader ukrainien s’adresse régulièrement aux assemblées parlementaires des pays européens ou encore lors de rassemblement très médiatique afin de sensibiliser les représentants politiques et l’opinion publique suite à l’agression de la Russie envers l’Ukraine.

Dernier exemple en date, Volodymyr Zelensky s’est invité à l’ouverture du 75e Festival de Cannes. Lors d’une vidéoconférence sur grand écran, le président ukrainien a déclaré «qu’il faut un nouveau Chaplin qui prouvera que le cinéma n’est pas muet face à la guerre en Ukraine».

Mardi après-midi, lors d’une réunion de travail informelle dans le cadre du Conseil des affaires étrangères (CAE), le ministre de la Défense, François Bausch (déi Gréng), a rappelé que «le Luxembourg a jusqu’à présent livré du matériel et des armes à hauteur de 10% de son budget annuel de défense, soit plus de 50 millions d’euros. Nous allons continuer à soutenir l’Ukraine et nous devrions encore mieux coordonner nos efforts communs.»

Marioupol est tombée

Sur le front ukrainien, les dernières poches de résistance à Marioupol sont tombées. La ville portuaire stratégique sur la mer d’Azov, assiégée dès début mars par les Russes, est donc totalement sous le contrôle des forces russes après de longues semaines de résistance. Moscou a annoncé la «reddition» de 265 soldats ukrainiens. Kiev parle plutôt d’une «évacuation».