«Nous allons présenter le projet de loi sur l’accord de sortie au cours de la semaine du 3 juin», indique un communiqué du gouvernement, qui ajoute que les discussions avec le Labour ont été «utiles et constructives». «Il est impératif de le faire» à cette date, afin que le Royaume-Uni puisse quitter l’Union européenne «avant la pause parlementaire de l’été», en juillet, a estimé le gouvernement.

De quoi éviter que des députés britanniques élus lors des européennes, qui auront lieu le 23 mai en Grande-Bretagne, ne siègent au Parlement européen nouvellement constitué, dont la première session plénière est prévue le 2 juillet.

Un accord déjà rejeté trois fois

Mais si «le Parlement (britannique) n’a pas adopté un accord de sortie, approuvé par la reine, d’ici le 30 juin», les députés «siègeront», près de trois ans après le référendum qui a décidé de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, a pointé plus tôt dans la journée un porte-parole de la Première ministre.

L’accord de sortie conclu par Theresa May avec Bruxelles en novembre a déjà été rejeté , contraignant Londres à demander deux fois à Bruxelles un report du Brexit, initialement prévu le 29 mars et désormais fixé au 31 octobre au plus tard.