Theresa May voulait éviter d’avoir à convoquer les élections européennes alors qu’elle tente de convaincre l’opposition travailliste de valider l’accord obtenu auprès de l’UE. (Photo: Shutterstock)

Theresa May voulait éviter d’avoir à convoquer les élections européennes alors qu’elle tente de convaincre l’opposition travailliste de valider l’accord obtenu auprès de l’UE. (Photo: Shutterstock)

Malgré les discussions sur le Brexit, les Britanniques n’échapperont pas aux élections européennes.

Le feuilleton du Brexit continue d’enchaîner les situations inédites voire ubuesques. Incapables de s’accorder sur une sortie ordonnée de l’UE avant la date butoir du 29 mars, les députés – en particulier l’opposition travailliste – et le gouvernement ont repris leurs discussions en vue de valider le plan négocié avec l’UE et déjà .

Le gouvernement de Theresa May veut «redoubler d’efforts et de dialogue avec tous les députés» pour que le report soit «aussi court que possible», a souligné David Lidington, le vice-Premier ministre britannique, cité par l’AFP.

En attendant, et même si un accord était effectivement atteint avant la pause estivale parlementaire le 20 juillet, il faudrait encore qu’il soit ratifié. «Nous espérions vraiment que la question de la sortie serait réglée et que ces élections n’aient pas à se tenir», regrette M. Lidington.

Les Britanniques devront donc se rendre aux urnes le 23 mai pour élire des députés censés ne jamais avoir à siéger, étant donné que le Parlement européen tiendra sa session inaugurale le 2 juillet.