Amazon continue de mettre la pression sur Visa, pour obtenir une baisse des frais, qui ont particulièrement explosé dans certains pays, comme le Royaume-Uni, où ils ont été multipliés par cinq depuis le Brexit. (Photo: Shutterstock)

Amazon continue de mettre la pression sur Visa, pour obtenir une baisse des frais, qui ont particulièrement explosé dans certains pays, comme le Royaume-Uni, où ils ont été multipliés par cinq depuis le Brexit. (Photo: Shutterstock)

Des face-à-face de titans se dessinent avec la décision d’Amazon de ne plus accepter, à partir du 19 janvier, les paiements effectués avec une carte Visa britannique. En jeu, les frais réclamés par Visa, qui ont changé depuis le Brexit. Et les appétits financiers d’Amazon.

À mesure que la technologie progresse, les frais devraient baisser. Depuis le Brexit, Visa et Mastercard ont fait passer la commission de 0,3%, quand la Grande-Bretagne était encore dans l’Union européenne, à 1,5%, depuis qu’elle n’y est plus. Amazon a donc décidé de ne plus accepter les cartes Visa (et seulement Visa) britanniques sur sa plateforme à partir du 19 janvier.

Ce n’est pas la première manche de cette bataille entre les géants au sujet des frais. Dès 2014, Walmart avait traîné Visa en justice pour 5 milliards de dollars de frais indus, selon le géant de la distribution. Cette année, Amazon avait adopté la même attitude face à Visa à Singapour et en Australie.

Pourquoi seulement Visa, et pas Mastercard? , c’est parce que la deuxième avait anticipé la signature d’un partenariat pour émettre des cartes de crédit Amazon fueled by Mastercard.

«Amazon a également actuellement un accord similaire avec Visa aux États-Unis, mais envisagerait de l’abandonner, selon Reuters, qui a déclaré être actuellement en pourparlers avec Mastercard et American Express. En plus de la concurrence croissante pour Visa, Amazon a également signé un accord plus tôt cette année avec le service américain d’achat maintenant – payer plus tard Affirm – et a signé un partenariat avec la plateforme de paiement tierce Venmo, qui appartient à PayPal», dit encore le média britannique. 

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