Comme dans la station d’épuration de Bleesbruck, une très légère baisse de la présence du virus a été remarquée entre le 2 et le 8 novembre dans les eaux usées luxembourgeoises, a constaté l’étude Coronastep. (Photo: Caroline Martin/archives)

Comme dans la station d’épuration de Bleesbruck, une très légère baisse de la présence du virus a été remarquée entre le 2 et le 8 novembre dans les eaux usées luxembourgeoises, a constaté l’étude Coronastep. (Photo: Caroline Martin/archives)

Une très légère baisse de la présence du virus a été constatée en fin de semaine dernière dans les eaux usées luxembourgeoises, a constaté l’étude Coronastep. Même si les niveaux restent très élevés,  et qu’il faudra attendre plusieurs jours ou semaines avant d’avoir une confirmation.

Durant la semaine du 2 au 8 novembre, la présence du virus du Covid-19 est restée très importante dans les eaux usées luxembourgeoises. Cependant, une stabilisation, voire une très légère diminution, a été constatée en fin de semaine, remarque le dernier rapport de l’étude Coronastep. «Cette tendance devra être confirmée dans les prochains jours ou les prochaines semaines», ajoutent prudemment les auteurs du rapport.

Plus précisément, cette légère baisse a eu lieu dans les stations d’épuration des communes de Beggen, Schifflange, Pétange, Mersch, Bleesbruck et Troisvierges. Mais une augmentation a eu lieu dans celles de Wiltz et Bettembourg. Après une légère hausse en début de semaine, une première diminution a eu lieu dans les échantillons du vendredi 6 novembre des stations des communes d’Echternach, de Grevenmacher et d’Uebersyren.

Niveaux stables

Une forte augmentation de la présence du virus avait eu lieu lors de la semaine du 19 au 25 octobre, correspondant à la très forte hausse du nombre de cas quotidiens constatée dans le pays durant la même période. Les flux estimés au niveau national étaient alors déjà environ . Les niveaux sont ensuite

L’étude Coronastep, menée par les docteurs Leslie Ogorzaly et Henry-Michel Cauchie, recourt à une méthode de surveillance du virus dans les eaux usées qui s’avère très sensible: elle est capable de détecter des quantités faibles du virus dans les échantillons analysés et permet de donner l’état général de la contamination d’une population de plus de 300.000 personnes (c’est-à-dire du nombre de personnes reliées aux stations d’épuration échantillonnées) dans un délai d’une journée.

Cette image globale de la contamination de la population, en complétant les informations obtenues par l’analyse d’échantillons humains, permet de documenter l’émergence ou la réémergence du virus au Luxembourg, et ainsi de détecter toute éventuelle nouvelle augmentation de la prévalence du Covid-19.