Xavier Bettel était notamment présent à la réunion extraordinaire du Conseil européen à Bruxelles ce dimanche, ici aux côtés de Charles Michel, Premier ministre de Belgique, Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, ainsi qu’Emmanuel Macron, président de la République française. (Photo: SIP/Thierry Monasse)

Xavier Bettel était notamment présent à la réunion extraordinaire du Conseil européen à Bruxelles ce dimanche, ici aux côtés de Charles Michel, Premier ministre de Belgique, Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, ainsi qu’Emmanuel Macron, président de la République française. (Photo: SIP/Thierry Monasse)

La réunion extraordinaire du Conseil européen qui s’est tenue ce dimanche à Bruxelles, consacrée aux nominations aux plus hautes responsabilités de l’Union européenne, n’a pas permis de tomber sur un accord.

La réunion extraordinaire du Conseil européen s’est tenue ce dimanche à Bruxelles. Elle était consacrée aux nominations aux plus hautes responsabilités de l’Union européenne. Débutée avec trois heures de retard, elle n’a pas permis aux 28 – dont le Premier ministre  – de se mettre d’accord pour les nominations des postes-clés que sont: les présidents de la Commission, du Conseil et de la Banque centrale européenne (BCE), mais aussi le futur haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères.

Frans Timmermans, candidat social-démocrate néerlandais à la présidence de la Commission européenne, qui semblait notamment faire consensus, a finalement dû faire face à l’opposition des chefs d’État et de gouvernement de la droite européenne.

Un refus de la part du PPE (Parti populaire européen) après que son candidat, l’Allemand Manfred Weber, a été écarté du poste de président de la Commission européenne. La proposition rejetée par le PPE «prévoyait la désignation de Frans Timmermans à la présidence de la Commission, l’élection du PPE Manfred Weber au Parlement européen, l’attribution du Conseil européen à un libéral et la désignation d’un PPE pour le poste de chef de la diplomatie européenne», explique l’AFP.

Le PPE avait, lui, demandé à obtenir les présidences du Parlement européen et du Conseil européen. Les négociations vont désormais se poursuivre ce lundi. Si aucun accord n’est trouvé, la date du 15 juillet est évoquée pour organiser un nouveau sommet.