En tout, 81 personnes ont été soupçonnées par la justice luxembourgeoise d’avoir eu recours à des comportements ayant pour but un accès illégal ou prématuré à une vaccination anti-Covid-19. (Photo: SIP/Julien Warnand/archives)

En tout, 81 personnes ont été soupçonnées par la justice luxembourgeoise d’avoir eu recours à des comportements ayant pour but un accès illégal ou prématuré à une vaccination anti-Covid-19. (Photo: SIP/Julien Warnand/archives)

Les Parquets de Luxembourg et de Diekirch ont clôturé leurs enquêtes respectives sur les personnes ayant coupé la file pour se faire vacciner. Au vu du trouble relativement faible à l’ordre public, les Parquets se sont donc limités à adresser des avertissements.

La justice luxembourgeoise vient de clôturer l’affaire dite des «Impfdrängler», ou des «coupeurs de file». Le Parquet de Luxembourg avait pourtant identifié 12 personnes soupçonnées d’avoir eu recours à des comportements ayant pour but un accès illégal ou prématuré à une vaccination anti-Covid-19.

Mais, faute d’éléments assez pertinents pour engager des poursuites ou pour constater une infraction, le Parquet a classé sans suite le dossier pour huit personnes, alors que quatre autres ont reçu un avertissement.

Du côté du Parquet de Diekirch, des vérifications auprès de pas moins de 69 personnes ont été réalisées avant d’envoyer des avertissements à 23 individus. En ce qui concerne les 46 autres, le ministère public de Diekirch a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments pour continuer les poursuites, aucune infraction n’ayant pu être constatée. Les dossiers y relatifs ont donc été classés sans suite. 

Les Parquets ont souligné que le trouble à l’ordre public était relativement faible. Dans leurs avertissements aux personnes concernées, les Parquets de Luxembourg et de Diekirch ont indiqué que, selon leur appréciation des faits, les infractions d’abus de confiance, de recel et de fraude informatique seraient données.