Un nouveau chapitre s’écrit pour Sigma Conso, la société de gestion financière qui réalise des consolidations de comptes pour les entreprises. Elle a annoncé, ce mercredi, l’entrée dans son capital du fonds Fortino Capital Partners, spécialisé dans la technologie et la transformation numérique.
«Notre but est de renforcer notre positionnement, faire plus de partenariats et étendre notre présence à l’international», souligne Dominique Galloy, CEO de Sigma Conso.
L’entreprise belge a ouvert en 2008 son bureau luxembourgeois où travaillent à ce jour 5 des 40 salariés du groupe dans le monde. Il revendique près de 90 clients au Grand-Duché, qui vont des cabinets de conseil aux gestionnaires de fonds.
Fortino Capital est un fonds centré sur le Benelux qui compte un nombre restreint de participations: Sigma Conso est sa 20e prise, souligne un communiqué de presse.
«Cette entreprise est au cœur de la stratégie de notre fonds de capital croissance, car elle évolue dans un marché en expansion et offre une solution logicielle essentielle à la mission d’une entreprise», commente Filip Van Innis, investment director chez Fortino Capital.
Une faim de rachats affichée
De son côté, Dominique Galloy ne cache pas son envie de croissance grâce au soutien de son nouvel actionnaire, qui pourrait ouvrir la porte à des rachats. «Nous avons identifié un certain nombre de cibles possibles, nous avons déjà eu des discussions sur des acquisitions», dit-il. Mais chaque chose en son temps: la priorité est, pour l’heure, au renforcement du management de l’entreprise. Sigma Conso est à la recherche d’un directeur des services international et compte beaucoup sur son nouveau partenaire pour dénicher le profil désiré.
Quant aux activités de Sigma Conso, il semble qu’elles se retrouvent renforcées par deux éléments, à en croire son CEO. D’une part, la pandémie de Covid-19 gonfle la demande en projections financières. «En temps de crise, c’est encore plus important de pouvoir analyser les chiffres», soutient Dominique Galloy.
D’autre part, l’an prochain marque l’arrivée de la norme ESEF (European Single Electronic Format) pour les rapports financiers annuels des sociétés cotées en bourse. «On a beaucoup de demandes par rapport à cela, c’est une nécessité que beaucoup d’entreprises vont décider d’externaliser», assure le directeur.
Autant de vecteurs pour alimenter l’avancée de la société qui revendique pour l’heure une croissance organique comprise entre 10% et 20% par an.