La C-Band Alliance ne libérerait plus une largeur de 500MHz de spectre de la bande C mais 600, dont 40MHz pour éviter les interférences. Et en deux étapes. (Photo: Shutterstock)

La C-Band Alliance ne libérerait plus une largeur de 500MHz de spectre de la bande C mais 600, dont 40MHz pour éviter les interférences. Et en deux étapes. (Photo: Shutterstock)

La C-Band Alliance (CBA), rejointe par SES, annonce avoir amélioré son offre pour le déploiement de la 5G aux États-Unis. Un enjeu majeur pour le leader luxembourgeois des opérateurs de satellites.

Les discussions se poursuivent à Washington entre l’Alliance de la bande C (CBA), qui regroupe les principaux opérateurs de satellites dont SES, et le régulateur américain des télécoms (FCC).

Dans un communiqué ce mardi matin, la CBA propose de mettre à disposition 300MHz, dont 20MHz afin d’éviter les interférences pour les clients de la CBA.

À cette première phase qui permettrait de lancer la 5G aux États-Unis, succéderait une seconde phase au cours de laquelle, en 18 mois, les opérateurs s’engagent à libérer 300 autres mégahertz dont, une nouvelle fois, 20MHz pour éviter les interférences.

Le second volet est lui-même séparé en deux: 100MHz pour les 46 plus grosses métropoles américaines et 280MHz pour le reste du pays et dont la vente aux enchères serait dirigée par la CBA.

Intelsat, Eutelsat, Telesat et la SES marchent sur des œufs: l’attribution des fréquences de la 5G est considérée comme la poule aux œufs d’or pour les professionnels des télécoms. Il s’agit pour eux de ménager leurs clients actuels, de pouvoir favoriser le déploiement de la 5G pour s’ouvrir de nouvelles opportunités et de générer du cash en centaines de millions de dollars.

Ce dernier point est le nerf de la «guerre» de propositions entre les nouveaux entrants gourmands, les acteurs historiques via le satellite et le régulateur américain.