L’Alpina Bahn, pour la première fois présente à la Schueberfouer, a déjà pris ses quartiers sur le Glacis. (Photo: Ville de Luxembourg)

L’Alpina Bahn, pour la première fois présente à la Schueberfouer, a déjà pris ses quartiers sur le Glacis. (Photo: Ville de Luxembourg)

La 679e édition de la célèbre fête foraine luxembourgeoise ouvrira ses portes au public le 23 août prochain. En attendant, les forains s’installent peu à peu au Glacis, au sein d’une organisation bien rodée. Au total, la Schueberfouer accueillera 250 stands forains.

«Il y a bien sûr des couacs de dernière minute ou des aléas météorologiques ou de circulation. Mais dans l’ensemble, l’arrivée des forains est bien gérée», explique Laurent Schwaller, chef du service Espace public, fêtes et marchés au sein de la Ville de Luxembourg.

Il a succédé en début d’année à Marc Weydert, «Monsieur Schueberfouer», qui a fait valoir ses droits à la retraite. «Le service Fêtes et marchés est désormais associé à celui de l’Espace public», ajoute Laurent Schwaller.

250 stands attendus

À 10 jours de l’ouverture de la célèbre fête foraine, «nous sommes à mi-chemin en termes d’installation. Les stands de grande restauration sont en place, ils ont commencé à s’installer depuis le 28 juillet, ce sont les premiers à arriver sur le Glacis.» Une seconde phase débute à présent avec l’arrivée des forains.

«Les forains allemands arrivent en ce moment, et à partir du 15 août et durant tout ce week-end, ce sont les forains belges et français qui s’installeront à la Schueberfouer», confirme Laurent Schwaller. Au total, la fête foraine accueillera 250 stands, toutes activités confondues.

5.000 personnes au total durant la Schueber

Le Glacis connaît donc actuellement un balai de camions et de caravanes, «mais au final, très peu restent sur place». Seuls quelques forains dormiront au Glacis jusqu’au 11 septembre, date de fin de la Schueberfouer. «Il s’agit plus d’une question de sécurité. Tous les autres sont rapatriés sur trois sites: au Lycée Robert-Schuman, au Hall Victor Hugo, et près du Findel au Kirchberg.»

Durant toute la Schueber, ce sont environ 5.000 personnes qui travailleront sur place, aux stands de restauration, de manèges, de loterie ou autres jeux. «Seuls 1.000 d’entre eux sont itinérants», complète le chef du service Espace public, fêtes et marchés.

La sécurité comme premier critère

«Pour l’arrivée des forains, lorsqu’ils remplissent leur contrat, il y a une clause dans laquelle ils annoncent leur date et un horaire d’arrivée», précise-t-il. Ils restent joignables et contactent l’équipe de la Ville en cas de changement sur leur arrivée.

Et sur quels critères sont sélectionnés les forains? «Ils envoient leur dossier de candidature et c’est le collège échevinal de la Ville qui valide la sélection en fonction de plusieurs éléments», explique Laurent Schwaller. Le premier étant la sécurité. Les forains, et particulièrement ceux en charge d’attractions, doivent montrer patte blanche et avoir un certificat d’un organisme de contrôle de leur pays.

Des adaptations de dernière minute

«Ces certifications doivent être conformes et sont vérifiées sur place par Luxcontrol.» Les emplacements sont également gérés par la Ville, le prix dépend du métrage occupé. «Le mètre courant (sur 3,5m de profondeur) est facturé à 50 euros, le côté à 25 euros par mètre linéaire et 1 euro le m2 au milieu», expliquait Marc Weydert . Ils doivent aussi s’acquitter des frais pour les raccordements à l’eau (arrivée et évacuation), le gaz et l’électricité.

Le Glacis vit donc actuellement au rythme des installations des forains. «Tout doit être fini de préférence la veille de l’ouverture, mais il arrive que nous devions encore faire quelques adaptations de dernière minute le jour même», confie Laurent Schwaller.

Deux millions de personnes attendues

Les services de la Ville sont actuellement très sollicités et continueront à l’être du 23 août au 11 septembre. Une permanence est assurée tout au long de la Schueber au «Fouerbureau», dans les containers installés près du rond-point Schuman. «Durant cette période, nous travaillons environ de 7h du matin à 2h du matin», précise Laurent Schwaller.

Et à partir de 2h du matin, le service Espace public, fêtes et marchés entame une tournée de clôture dans les allées. À 4h, les agents de sécurité débutent leur patrouille, et l’enlèvement des poubelles et le nettoyage du site débutera à 5h du matin. Une organisation bien rodée, pour une institution fondée en 1340. Deux millions de personnes sont attendues.