Après avoir annoncé par voie de communiqué de presse lundi soir que Joanne Goebbels renonçait à la direction de la Bibliothèque nationale du Luxembourg et la nomination à sa place de , (Déi Gréng), ministre de la Culture, est revenue sur les rebondissements de cette nomination.
Elle a déclaré que Claude D. Conter avait été approché une première fois pour prendre la succession de , directrice de la BNL faisant valoir ses droits à la retraite. Malheureusement, Claude D. Conter avait décliné cette proposition du ministre confirmant son intérêt pour rester à la tête du , «une institution à laquelle je suis attaché et pour laquelle j’avais encore de nombreux projets», a déclaré l’intéressé. Il faut préciser que la loi permet que, pour des postes de fonction dirigeante tels que celui de la BNL, le poste soit pourvu par nomination directe de la part du ministre.
Se retrouvant sans candidat et dans un souci de transparence, Sam Tanson a publié l’offre de poste une seconde fois. «Trois candidats sont arrivés finalistes au cours de ce recrutement. Une de ces personnes s’est désistée, et ne restaient donc que Joanne Goebbels et Thierry Hirsch. Joanne Goebbels s’est finalement avérée être la meilleure candidate pour ce poste. Je regrette vivement la manière dont la nomination de Mme Goebbels a été accueillie, mais je respecte pleinement sa décision de se retirer», a expliqué la ministre.
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Suite à quoi, elle s’est permis de rappeler Claude D. Conter. «Nous avons longuement discuté, et il a finalement accepté de prendre le poste», a confirmé Sam Tanson. Une nomination qui ne s’est donc pas faite en ligne droite, mais qui aboutit in fine au premier choix de la ministre.
«Avant toute chose, je veux apprendre à connaître la nouvelle équipe avec qui je vais travailler», a précisé Claude D. Conter. Puis il a confirmé qu’il «souhaite que la BNL joue pleinement son rôle de tiers-lieu» et que l’une de ses grandes priorités sera de poursuivre le travail de numérisation des collections qui a déjà été amorcé.