Dans quel contexte avez-vous reçu ce(s) projet(s)?

«Nous avons remis un dossier de candidature pour l’extension du Palais de justice de Nuremberg. Nous étions attirés par l’échelle et le type du projet, lié au domaine 'pénitentiaire', qui nous intéresse tout particulièrement. Nous avons été retenus et avons remis une proposition en même temps que 25 autres bureaux (surtout allemands, mais aussi espagnols, suisses et autrichiens). 

Quels sont les points forts de ce projet?

«Nous avons accordé une grande attention au développement du projet dans son contexte, car nous ne voulions pas nous limiter à une juxtaposition d’extensions incohérentes. Nous avons envisagé plusieurs phases et scénarios de développement pour le quartier, en tenant compte du relief, des circulations. À la fin, nous avons fait une synthèse de ces possibilités et avons dégagé un grand parvis pour le public, puis nous avons proposé une identité simple mais forte pour l’ensemble du projet. 

Pourquoi, d’après vous, ce projet n’a-t-il pas pu se réaliser?

«Même quand elle est objectivement argumentée, ce n’est pas toujours facile de comprendre la décision d’un jury de concours. Avec huit autres équipes, nous avons reçu un commentaire collectif: les projets n’ont pas été retenus après la vérification de leurs 'qualités fonctionnelles et des aspects constructifs et créatifs'… ça ne nous aide pas vraiment. Évidemment, nous avons remis en question les décisions successives qui ont mené au projet final et nos méthodes de communication, mais le plus important pour nous est que nous restons satisfaits de notre travail.»

Les inscriptions sont encore ouvertes pour le 10x6 Architecture sur le site du Paperjam Club.