Quels souvenirs gardez-vous de votre nomination?

«Mon parcours est plutôt atypique, je ne pensais pas être choisie. D’autant plus qu’on voit plus de start-up et d’acteurs financiers que de sociétés de puériculture mises en avant dans ce type de concours au Luxembourg. Je ne me voyais pas gagnante du Cyel une seconde. Surtout que le jury était entièrement masculin! J’étais très heureuse d’apprendre ma nomination. C’est une belle reconnaissance du travail accompli. Je pense que ce surplus de visibilité m’a aidée auprès des distributeurs, surtout sur le marché local. Cela donne une image positive d’une entreprise et d’un entrepreneur.

Comment s’est développé votre projet depuis un an?

«Ces 12 derniers mois, ma société a bien progressé, en particulier à l’international. Bien souvent, le 'en cours' de la présentation est devenu 'fait'. Si je suis toujours le seul maître à bord, je vends aujourd’hui des produits partout en Europe. Je réfléchis à d’autres marchés comme la Guadeloupe, le Japon, Singapour, Taïwan et la Thaïlande. Je voyage beaucoup pour l’instant.

Quels conseils donneriez-vous au futur gagnant du 30 juin?

«Y participer m’a forcée à retracer l’histoire de ma boîte. L’exercice permet de se rappeler qui on est et où on veut aller. On s’oblige à se poser, regarder en arrière et prendre le temps de réfléchir. Il faut profiter de cet élan. On rencontre des gens intéressants. Se faire récompenser par des gens qu’on ne connaît pas fait toujours chaud au cœur».